La médecine esthétique fait peau neuve

Le gouvernement soumet un projet de loi qui apporte quelques modifications à la loi sur la médecine esthétique et sa pratique. L'amendement permettra par exemple aux médecins généralistes d'acquérir le titre.
En 2013, le gouvernement a introduit une loi pour lutter contre les fautes professionnelles en médecine esthétique. En l'absence de cadre juridique, il y a parfois eu des déraillements, tant de la part de praticiens non autorisés que de médecins n'ayant pas de formation spécifique en la matière. La loi de 2013 a clarifié qui est autorisé à pratiquer quelles interventions esthétiques.

La loi a également créé un nouveau titre professionnel spécial au niveau 2, à savoir celui de médecin spécialiste en médecine esthétique non chirurgicale, un titre réservé aux praticiens de la médecine, y compris la médecine dentaire. À la suite d'un avis rendu en 2016 par le Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes, le gouvernement propose aujourd'hui quelques modifications dans un projet de loi soumis en novembre.

La première modification présentée dans le projet de loi concerne le titre, qui passerait d'un titre de niveau 2 à un titre de niveau 3, le Conseil supérieur estimant que le titre professionnel spécial ne doit être attribué que si l'on possède déjà un titre de niveau 2.

Cela présente l'avantage de ne pas séparer la médecine curative de la médecine esthétique. Une approche centrée sur le patient doit toujours être garantie tant sur le plan de la qualité que de la sécurité. Un autre avantage est qu'il n'est pas nécessaire de chercher de stages pour une formation de cinq ans. Le gouvernement rappelle également qu'un titre de niveau 3 implique un contexte multidisciplinaire, ce qui est bénéfique pour le patient et les soins.

Les médecins généralistes aussi

L'amendement permettra par exemple aux médecins généralistes d'acquérir le titre. L'interdiction du cumul avec la médecine générale sera levée. Jusqu'à présent, un médecin généraliste devait choisir entre la médecine générale et les interventions esthétiques deux ans après avoir acquis le titre de médecin spécialiste en médecine esthétique non chirurgicale. Désormais, il n'y a plus de raison de demander à un médecin généraliste de faire un choix.

Une conséquence indirecte est qu'il n'est pas nécessaire de créer un Conseil de l'esthétique médicale. Désormais, les conseils nécessaires peuvent être donnés par le Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes.

> Découvrir le projet de loi

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Derniers commentaires

  • Dilan Gures

    11 décembre 2021

    Bonjour,

    Je suis jeune médecin généraliste agréée et accréditée et j’aimerais avoir plus d’informations au sujet des inscriptions et du cursus de spécialisation en médecine esthétique. A qui puis-je m’adresser ? Bien à vous, Dr Gures