Le Conseil d'Etat critique le décret organisant l'examen d'entrée en médecine

Le Conseil d'Etat a rendu un avis au sujet de l'avant-projet de décret de la fédération Wallonie-Bruxelles sur l'examen d'entrée en médecine, selon lequel plusieurs éléments y sont à revoir, indique Le Soir mercredi.

La Communauté française, forcée par le fédéral à mettre en place un tel examen d'entrée dès 2017, en condition à l'octroi de numéros Inami aux étudiants en médecine actuels, devrait donc revoir sa copie.

Le Conseil d'Etat, s'il ne rejette pas le principe d'un accès aux études soumis à certaines conditions, comme la réussite d'un examen, pointe notamment qu'il convient de justifier cette procédure «par les besoins et les possibilités de la communauté et de l'individu». Or, la justification «par défaut» que la Communauté française offre actuellement, qui exprime simplement la contrainte du fédéral, ne peut pas être considérée comme «juridiquement admissible», estime le Conseil d'Etat. De la même manière, il convient de justifier le choix d'organiser l'examen en une date unique par an, et le fait que la réussite ne serait valable que pour une année académique, ressort-il de l'avis.

Le Conseil d'Etat pointe par ailleurs un risque de discrimination des candidats induit par le choix des matières sur lesquelles l'évaluation portera et le niveau qui y sera requis. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a remis l'ouvrage sur le métier de manière à préparer une version corrigée du décret, indique Le Soir.

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