… et invitent par la même occasion les MG à un débat qu’elles organisent, jeudi prochain, 24 mai, en collaboration avec Medi-Sphère et Le Spécialiste.
Outre mettre en avant les enfants et leurs praticiens, les Mutualités libres (MLOZ) entendent aussi apporter des pistes pour une discussion autour de questions plus que jamais d’actualité telles l’équilibre vie professionnelle/vie privée ou l’accessibilité des soins.
Le débat s’inscrit dans la dynamique du thème que la mutualité a choisi pour l’année 2018: grandir en bonne santé. «Nous sommes absolument convaincus que l’enfance et l’adolescence sont des enjeux prioritaires en santé publique. On entend régulièrement des inquiétudes autour de l’adolescence. Nous pensons que les pédiatres sont un des meilleurs défenseurs de la cause de l’enfant parce qu’ils le voient dans son ensemble, dans son développement et sa progression», souligne le Dr De Temmerman.
En outre, les enfants représentent l’avenir de notre société. Or, entre les paroles et les actes, il y a parfois un décalage. «Nous avons donc souhaité donner la parole aux pédiatres pour mettre en avant l’évolution de leur profession – car c’est une profession qui s’est extraordinairement transformée au cours des dernières années et que de nombreux défis sont apparus suite à cette évolution. Régulièrement, les pédiatres interpellent les différents stakeholders à ce sujet. Cela nous a ainsi semblé pertinent d’essayer de donner un coup de projecteur sur leur profession et de leur donner l’opportunité d’expliquer et d’exprimer leurs questionnements et leurs problèmes», commente Dominique De Temmerman.
Lors de ce débat que la mutualité espère le plus interactif possible, les organisateurs espèrent que des pistes de solutions créatives se dégagent, en créant des conditions favorables au débat.
Différentes sensibilités représentées
Comme le détaille l’organisatrice du symposium, le panel représente différentes sensibilités: «Nous aurons le plaisir d’accueillir notamment le Pr Georges Casimir, nouveau président de l’Académie belge de pédiatrie, laquelle doit normalement fédérer toutes les sensibilités pédiatriques, le Dr Michel Pletincx, président de l’Association professionnelle belge des pédiatres, très actif au niveau politique soins de santé, et le Dr Ann De Guchtenaere, présidente de la Vlaamse Vereniging voor Kindergeneeskunde, qui pourra nous donner une bonne idée des préoccupations des pédiatres dans le Nord du pays».
Bien sûr, avec ce symposium, les MLOZ touchent les pédiatres, mais aussi d’autres acteurs à différents niveaux de la chaîne des soins autour de l’enfant, à savoir les médecins généralistes, les travailleurs de l’ONE, …
Des projets de réforme à la qualité de vie
Les thèmes abordés seront donc très divers puisqu’ils iront de la prévention au curatif en balayant les différentes lignes de soins. Les différents points de mécontentement et d’inquiétude vis-à-vis des projets de réforme sur la table que les pédiatres avaientnotamment soulevés l’été dernier seront bien sûr aussi abordés. «Selon moi, leurs inquiétudes mettent en avant certaines fragilités du système. Il s’agit notamment de la question de l’accessibilité aux soins et des prestations les plus pénibles en termes d’horaires. Nous avons bien sûr des pistes à proposer, mais ce sont eux qui feront le débat!»
D’autres thèmes très actuels que les Mutualités libres entendent aussi aborder sont la féminisation de la profession, l’équilibre vie professionnelle/vie privée, la pénurie, bref des thèmes qui sont aussi très vivants pour l’instant chez les médecins généralistes.
«Nous nous voulons fédérateurs dans les discussions, mais nous nous voulons aussi les représentants de nos affiliés, et de façon plus large, de tous les parents et de tous les enfants. Selon moi, il faut le bon pédiatre au bon moment au bon endroit pour la bonne situation», conclut le Dr De Temmerman.
> Plus d’infos : https://www.medi-sphere.be/fr/agenda/la-parole-aux-pediatres.html
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