Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close a partagé jeudi sa surprise et son incompréhension face à la répartition des nouveaux appareils d'imagerie médicale à résonance magnétique (IRM) en Belgique. Il appelle le gouvernement fédéral au dialogue et demande que la Région bruxelloise ne soit pas oubliée.
L'augmentation du nombre d'appareils IRM et leur répartition entre les régions ont été publiées au Moniteur belge le 30 mai dernier. Jeudi, les directeurs généraux et les chefs de radiologie des hôpitaux généraux bruxellois se sont indignés car aucun appareil supplémentaire n'est prévu pour Bruxelles, tandis que la R égion flamande en recevra quinze et la Wallonie cinq. Ils dénoncent pourtant des temps d'attente "démesurés et insupportables" à cause du manque de matériel, qui ont un impact sur la morbidité ainsi que la mortalité des patients.
Le bourgmestre de Bruxelles partage leur incompréhension et qualifie cette décision de "gifle" pour les hôpitaux. "Il est important d'avoir de nouveaux appareils alors que nos hôpitaux soignent des personnes qui viennent de tout le pays, de Bruxelles mais aussi de Flandre et de Wallonie", souligne-t-il. "Le fait d'oublier une des trois régions, c'est assez violent."
Philippe Close demande désormais au ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke de se remettre autour de la table avec les hôpitaux bruxellois pour trouver une solution. "Il ne faut pas faire de calculs qui excluent la capitale, c'est un mauvais signal", ajoute-t-il. "Nous sommes la région la plus innervée au niveau hospitalier avec des hôpitaux universitaires et académiques, raison de plus pour ne pas l'oublier."
Derniers commentaires
Charles KARIGER
07 juin 2024Le but des flamingants (y compris du SP-Vooruit) et leurs moyens ne changent pas : étrangler Bruxelles.
« Bruxelles tombera alors comme un fruit pourri. »