Des chercheurs de VUB ont découvert un lien important entre la protéine G3BP1 et la sclérose latérale amyotrophique (SLA), annonce l'université mercredi.
Selon les scientifiques, la protéine joue un rôle important dans le mécanisme d'action de la maladie. "Les cellules, éléments constitutifs de notre corps, contiennent des organites, de petites structures qui remplissent des fonctions cruciales", expliquent les chercheurs. Jusqu'à récemment, on pensait que ces organites étaient toujours entourés d'une membrane protectrice, mais des découvertes récentes montrent également qu'il existe des organites sans membrane. Ces organites sans membrane jouent à leur t our un rôle important dans des processus tels que la régulation des gènes et les réactions au stress dans la cellule.
Parmi ces organites sans membrane se trouvent également les granules de stress, structures temporaires qui se forment dans la cellule en situation de stress, notamment lors d'infections virales. Ces granules protègent des molécules importantes jusqu'à ce que le stress disparaisse et la protéine G3BP1 joue un rôle clé à cet égard.
"Dans une forme spécifique de SLA, appelée C9-SLA, une mutation du gène dit C9orf72 provoque la production d'une série de molécules dipeptides toxiques, qui se lient fortement à la protéine G3BP1 et perturbent la fonction normale de formation des granules de stress", explique la chercheuse Margot Van Nerom. Chez les patients atteints de SLA, ces granules de stress n'agissent plus correctement, ce qui finit par perturber les fonctions cellulaires normales.
Ce type de découverte constitue la base du développement de nouvelles procédures thérapeutiques, selon la chercheuse.