Le projet de décret relatif aux traitements particuliers des données à caractère personnel en vue du traçage et de l'examen des clusters et collectivités, pour limiter la propagation du Covid-19 sur les lieux de travail, a été approuvé mardi en commission Santé du parlement wallon.
Concrètement, le texte porte assentiment à l'accord de coopération du 31 mai 2021 entre l'État fédéral, la Communauté flamande, la Communauté germanophone, la Région wallonne et la Commission communautaire commune concernant des traitements particuliers des données à caractère personnel en vue du traçage et de l'examen des clusters et collectivit és; de l'application de la quarantaine et du test de dépistage obligatoire et enfin de la surveillance par les inspecteurs sociaux du respect des mesures pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19 sur les lieux de travail.
Le texte, également adopté ce mardi en commission de la Chambre, a été approuvé par la majorité wallonne. Le cdH s'est abstenu, estimant notamment qu'"on aurait pu aller plus loin dans les réponses apportées au Conseil d'État". Quant au PTB, il a voté contre. "Le processus mis en place n'est pas correct. Légaliser rétroactivement ce qui a été fait en toute illégalité n'est pas acceptable", a ainsi justifié la députée d'extrême gauche Laure Lekane.
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