Le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine (CIUM) a étudié les résultats de la deuxième épreuve de l’examen d’entrée en Médecine, publiés ce samedi 19 septembre par l’ARES.
Pour rappel, cette année, l’examen d’entrée est organisé en deux sessions proches l’une de l’autre, le 28 août et le 12 septembre 2020. Les étudiants en médecine sont également toujours soumis au quota INAMI, fixé à 505 INAMI pour leur promotion.
499 candidats supplémentaires pourront entamer leurs études de médecine et dentisterie à la suite de la seconde session de l’examen d’entrée, avec un taux de réussite de 16,62%. Soit un total de 1286 lauréats en comptant les 787 étudiants ayant réussi la première épreuve. Même sans compter les étudiants en dentisterie, il est clair que le quota de cette année est largement dépassé.
"Nous pouvons nous réjouir du maintien du taux de réussite malgré le court intervalle entre les deux sessions et la situation sanitaire incertaine. Les étudiants ont été soumis à un stress très important, mais ils ont pu faire face à cet examen." constate Basil Sellam, Président du CIUM
Malheureusement, avec les lauréats de cette seconde session, le CIUM observe que le quota de 505 INAMI est à nouveau dépassé et que, malgré le travail fourni par les jeunes étudiants, l’obtention de leur numéro INAMI à la fin de leur cursus reste incertain. "Cette situation est inacceptable connaissant les difficultés rencontrées par les étudiants face à la crise sanitaire en plus de cet examen d’entrée."
"Il est important de rappeler que nous faisons face à une pénurie dans plusieurs spécialités. Une pénurie qui empirera à l’avenir, au vu du vieillissement de la population de médecins. Il est donc essentiel, dans ce contexte, de diplômer plus d’étudiants en médecine et cela passe en premier lieu par la garantie d’obtention d’un numéro INAMI en fin de cursus pour tous ces étudiants."
Le CIUM rappelle donc qu’il est essentiel que la problématique du Numerus Clausus et des quotas INAMI soit un point central des négociations en vue de la formation du prochain gouvernement fédéral. Les quotas ne répondent actuellement pas aux besoins de la population et ignorent la situation de terrain. "Leur révision est devenue nécessaire pour les étudiants, pour les médecins et pour la population générale."
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