La Composante médicale de la Défense belge célèbre son 50e anniversaire à Bruxelles

La Composante médicale de la Défense a célébré vendredi son 50e anniversaire sur l'esplanade du Cinquantenaire à Bruxelles en présence de son commandant, le général-major Marc Ongena, de la princesse Astrid et du chef de la Défense (CHOD) Frederik Vansina. Durant la parade militaire organisée pour l'occasion, la Princesse a remis deux bannières belges historiques à la composante.

L'armée belge était à l'origine constituée de plusieurs composantes disposant chacune d'un service médical subordonné. Ce n'est qu'en 1974, sous l'impulsion du ministre de la Défense de l'époque, Paul Vanden Boeynants (PSC), que le Service médical autonome voit le jour via un arrêté royal. Cette branche est depuis lors sur un pied d'égalité avec les trois autres qui constituent la Défense belge : l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine. Au début des années 2000, ces quatre forces sont transformées en composantes et bénéficient dès lors d'une gestion centrale des ressources et d'un accent mis sur les opérations conjointes et la formation.

Pour célébrer les 50 ans d'existence du Service médical autonome, la princesse Astrid, qui représentait la famille royale, a remis deux bannières belges historiques aux 14e et 23e bataillons médicaux. "La Princesse est marraine du Service médical depuis 27 ans. Elle est présente à tous les événements importants", a commenté auprès de Belga le général-major Marc Ongena. La princesse Astrid est elle-même Colonel de la Composante médicale.

Selon le général-major, la remise des bannières est un "grand hommage" à la Composante médicale. "Historiquement, les bannières étaient remises aux bataillons et défendues jusqu'au dernier homme sur les champs de bataille. Aujourd'hui elles symbolisent la confiance que la nation et la Défense placent dans les connaissances, les compétences et les individus des unités."

L'une des deux bannières date de la Première guerre mondiale. Elle se trouvait jusqu'à présent au sous-sol du Musée royal de l'Armée, avec de nombreuses autres qui prennent la poussière. "Ce sont des bannières qui sont là depuis longtemps. Beaucoup ont un passé historique et n'ont pas été remises à une composante. En effet, en temps de guerre, il y a beaucoup plus de composantes que pour l'instant", explique-t-on.

Dans un monde où la guerre mine plusieurs parties du globe, comme l'Ukraine ou le Moyen-Orient, la composante médicale est d'une importance cruciale, reconnait le général-major Ongena. En effet, un des principaux défis de la composante est "d'adapter la médecine militaire aux conflits armés contemporains", explique-t-il. "Avec ce que nous voyons aujourd'hui sur les champs de bataille et dans les guerres qui nous entourent, le challenge tient au fait d'assurer que notre personnel puisse administrer les soins nécessaires sur place. Il doit donc être plus mobile, en particulier quand les combats se déroulent en plusieurs endroits simultanément".

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.