La Wallonie poursuit sa politique de soutien à l’installation de médecins généralistes, en particulier en zones rurales. Découvrez la liste complète des 144 communes en pénurie et les aides prévues pour l’installation.
Alda Greoli, ministre wallonne de la Santé ne comprend pas l’entêtement de la ministre fédérale, Maggie de Block, a ignorer la pénurie actuelle: «Etre ministre de la Santé, c’est se préoccuper en premier lieu de l’état de santé de la population et de l’accès à des soins de santé de qualité sur l’ensemble du territoire», rappelle-t-elle. Pour Alda Greoli, les chiffres sont incontestables. D’après le dernier cadastre en date, on sait qu’environ une trentaine de généralistes de moins de 30 ans s’installent chaque année en Wallonie et que 144 communes wallonnes sont en pénurie de médecins généralistes selon les derniers chiffres de l’AViQ: soit une augmentation constante (119 lors du dernier cadastre 2016). «Cela ne suffira pas à combler les départs à la retraite.»
Un ensemble de mesures ont déjà été prises au niveau wallon avec les primes à l’installation dans des zones de pénurie (Impulseo) ou le soutien aux travaux de rénovation de cabinets médicaux via le fonds européen FEADER. Avec Impulseo II ou III, la ministre poursuit le soutien dans les charges salariales de l’employé administratif du médecin et dans les frais de télé-secrétariat mais aussi la recherche de solution pour soutenir la collaboration entre médecins et infirmiers généralistes, la recherche Coming. Enfin, elle rappelle que dans le cadre d’Impulseo I, les médecins qui travaillent dans un maison médicale, installée dans un zone à faible ou très faible densité de médecins, peuvent obtenir une prime de 20.000 ou 25.000 euros. En 2017, en ce qui concerne Impulseo II et III, 48 maisons médicales ont fait une demande de subsides; ce qui représente 8% des demandes.
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