Le projet pilote du triage des appels via le 1733 poursuit son évolution sur le terrain avec actuellement l'intégration de protocoles spécifiques aux médecins généralistes. Guy Delrée, président de la FAGW, fédération des associations de généralistes wallons, suit le projet pas à pas : « Au début, le volet infrastructure a pris beaucoup de temps. Aujourd’hui, il y a encore des éléments à améliorer sur le plan médical. On est notamment en train d’harmoniser les protocoles lors de nos réunions d’avancement du projet 1733. » Toutefois, sur le terrain, de nettes améliorations sont constatées : « Le projet est de plus en plus efficace pour la qualité du travail du médecin. Si l’on prend l’exemple de la province de Luxembourg et de l’arrondissement de Dinant, on constate 75.000 appels par an sur une population de 380.000 personnes. Le triage des appels débouche sur un contact avec un médecin à 50.000 reprises. » Pour lui, il s’agit d’une réelle avancée : « Ce système permet de rendre certains appels pertinents pour le médecin et le patient. En effet, les 25.000 appels concernés sont réorientés parce qu’ils ne concernent pas le médecin généraliste et ce dernier peut donc consacrer plus de temps aux autres appels pour la santé de chaque patient. »
Ailleurs en Wallonie, le projet 1733 avance aussi : « A Mons, la réforme est en cours et cela se passe de manière constructive. »
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