Dès le début des négociations budgétaires fin août, les 20 millions espérés par les MACS pour leur statut social étaient passés à 10,9 millions d’euros....Lundi passé, cette somme a été transformée en 5 millions d’euros.
« Des choix budgétaires ont dû être fait et dans la dernière proposition des mutuelles pour le budget, les chiffres sont passés de 10,9 à 5 millions. Il n’y a pas de raison logique » nous dit-on du côté des syndicats médicaux. D’autres secteurs du budget ont vu leur dotation baisser lors de ce dernier round et « par contre la lutte contre la cybersécurité a vu sa dotation augmenter » nous précise-t-on ailleurs.
Du côté des MACS, la pilule passe très difficilement comme l’explique Jonas Brouwers, président du Vaso : « Nous sommes furieux. Pour rappel, l'investissement était estimé pour le statut social à l’origine à 20 millions d’euros. Il nous en reste un quart. Nous ne voyons pas les efforts du ministre à notre niveau dans cette législature. »
De son côté, Pour la DeMeFF, le Dr Sami Barrit, précise : « Début octobre, nous avons appris par voie officieuse d'un syndicat médical siégeant à la CNMM — nous n'y siégeons pas — la réduction de plus de la moitié de ce budget pour les médecins en formation.
Les prévisions budgétaires ont motivé la demande de +20 M d'euros pour partiellement palier à cette aberration juridico-légale de notre statut — qui n'en est pas — sui generis.
Selon ce syndicat, le budget initialement convenu à 10,9 M a encore été raboté de plus de la moitié et en toute vraisemblance selon la volonté du ministre lui-même. Nous avons rendez-vous ce 19 octobre au Cabinet, nous lui demanderons donc des explications.
Si cette position venait à se confirmer, elle nous semble contraire aux engagements promis au lendemain de notre mouvement social — bien qu'elle s'inscrive malheureusement dans la succession des échecs annoncés en CPNHM (i.e. fiasco de l'application d'enregistrement du temps de travail, absence de plan concret pour la phase II de l'évolution de notre condition). Il sera aussi intéressant d'avoir le son de cloche de M. De Cock qui préside la CNMM.
Comme précédemment dit, nous soulignons et apprécions les efforts et la bonne volonté de certaines équipes de l'administration publique, mais l'urgence et la gravité de la situation demande des ressources et du courage politique. »
Lire aussi: Budget des soins de santé 2023 : la proposition du Comité de l'assurance et les premières réactions
Derniers commentaires
Donald Vermer
07 octobre 2022C'est juste une question de priorité
Cela dépend à quoi nos politiques attachent de l'importance
Quand les intéressés manifestent, on essaie de la calmer dans l'immédiat par de belles promesses....
Dr D Vermer