Des pannes dans l'environnement central de stockage sont à l'origine de la panne de la plateforme gouvernementale e-Health, a indiqué la Banque carrefour de la Sécurité sociale (BCSS) dans un communiqué.
Durant toute la journée de jeudi, pharmaciens, médecins, infirmiers et autres prestataires de soins n'arrivaient plus à accéder au portail numérique des services de santé.
Une première panne a eu lieu vers 09h00, «dans un composant de l'infrastructure centrale de stockage de notre partenaire informatique», précise la BCSS. Celle-ci a pu être résolue une heure plus tard avant qu'une nouvelle interruption se produise vers midi dans la même infrastructure. Vers 20h30, le fonctionnement des services eHealth a été rétabli.
La Banque Carrefour attend maintenant de la firme HPE qu'elle garantisse que le composant concerné ne présente plus de défauts qui puissent compromettre la continuité de la prestation de services.
En raison des deux pannes consécutives, les pharmaciens n'ont plus pu accéder aux prescriptions électroniques. Des problèmes de logiciel étaient déjà apparus lundi et mardi.
«La Plate-forme eHealth s'excuse pour l'impact que cette panne a occasionné dans le secteur médical et pour ses utilisateurs finaux. (...) Les services de l'eSanté doivent être très robustes. C'est pourquoi nous examinons des mesures supplémentaires telles un monitoring end-to-end généralisé de nos services, des procédures de Business Continuity supplémentaires pour d'autres services eHealth et le développement d'une supervision commune», a souligné Frank Robben, administrateur général de la plateforme eHealth.
Lire aussi :
> La plateforme e-Health perturbée, les médecins et les pharmaciens ne peuvent plus y accéder
> Panne informatique du 12 juin : Frank Robben s’explique
Le débat se poursuit sur @NumeriKare
L’Etat impose des obligations aux acteurs de terrain mais est dans l’incapacité d’en garantir l’efficacité.... Un problème peut bien sûr arriver, mais ici c’est répétitif et ça dure depuis des mois! #santé #eHealth Je réinterpellerai encore et encore la min de la santé. https://t.co/PktzkUDSOM
— Catherine Fonck (@catherinefonck) 10 août 2018
C'est donc bien ce que je disais tout a l'heure dans mon tweet @catherinefonck, le soucis vient de chez @Smals_ICT, HPE n'étant que le fournisseur de matériel :)
— roi des pirates (@roidespirates) 10 août 2018
Smals a travaillé jour et nuit avec la plate-forme eHealth et le fournisseur pour rétablir la situation. Mais c'est bien le matériel HPE qui est en cause.
— JFLemmens (@JFLemmens) 10 août 2018
Jeudi 9 août : une vraie journée noire pour la e-Santé et eHealth.
— Michel Devriese (@dentistebe) 10 août 2018
(Des signes avant-coureurs les jours précédents...)
Cela fait penser à une panne Bancontact un 24 décembre https://t.co/e41RwWwsZK
Pendant combien de temps Mr Robben et consorts vont-ils nous sortir « on va travailler pour renforcer.. » ou « c’est pas nous c’est le matériel ». Combien coûte toute l’e- santé qui se plante toutes les lunes, prenant en otage soignants et soignés?? Trop is te veel!!
— Dr Thomas Orban (@OrbanDoc) 10 août 2018
Nous voilà rassurés: la panne n’est due qu’à un composant dans l’environnement central de stockage, S’est-on inspiré de nos plateformes nucléaires pour bâtir la plateforme eHealth?...L’inquiétude m’irradie.
— Valérie Kokoszka (@vkokoszka) 10 août 2018
Mais heureusement mr Robben « s’excuse » et « travaille à renforcer le système » ça ns fait une belle jambe. Un système infaillible n’existe pas , on s’en rend bien compte mais qq’un a-t-il déjà répertorié le nombre de « pannes », « bugs » de ces 6 derniers mois.rions un peu
— depuydt caroline (@DepuydtCaroline) 10 août 2018
Est-ce un moyen de tester la confiance des acteurs? A force de pannes, l’acharnement à vouloir utiliser la plateforme prouvera une foi inextinguible. Dommage.
— Valérie Kokoszka (@vkokoszka) 10 août 2018
La confiance s’en va au galop et revient à vitesse d’escargot.
— Dr Thomas Orban (@OrbanDoc) 10 août 2018
Tous les détails techniques disponibles sont présents dans le communiqué de presse publié par l'ABSyM : https://t.co/JFB3cbni44
— Sébastien Jodogne (@sjodogne) 11 août 2018
Ce n'est pas moi, mais l'autre. Réaction usuelle en réaction de crise: première étape le déni. De fait, le problème était chez HP, et la parfaite redondance des systèmes ehealth a été par nature impuissante à corriger ce capotage. @Robben a pris, ce WE, des mesures énergiques.
— jacques de Toeuf (@j_detoeuf) 12 août 2018
Gouverner c’est prévoir... y compris les cas de pannes. Le choix d’outils de qualité qui ont leur coût (aussi humain), de procédures de continuité et de communication peuvent en atténuer les effets. La question ici est de savoir lesquels de ces éléments n’étaient pas en place.
— Jacques Rossler (@jacques_rossler) 12 août 2018