Un demi-millier de généralistes, dont certains informatisés, n’ont pas basculé vers le DMG électronique à temps pour 2021, et ce, alors que la filière de facturation papier est désormais fermée. L’administration permettra une régularisation jusque mi-mars.

L’ABSyM avait récemment pointé les importantes répercussions financières attendant les intéressés (perte des honoraires pour les DMG ouverts entre le 1er janvier et leur inscription à l’eDMG, report à février 2022 des honoraires relatifs à la prolongation…). Le syndicat disait espérer de la part de la médico-mut une solution pour minimiser cet impact, ce qu’il avait écrit au président De Cock. En séance, hier soir, il a de fait été annoncé que les 500 MG concernés se verraient accorder un délai supplémentaire, courant jusqu’au 15 mars, pour se mettre en ordre en s’inscrivant à la filière unique MyCareNet eDMG. Il est prévu que l’Inami communique en ce sens vers la profession. « On invite instamment les confrères à profiter de ce délai supplémentaire pour effectuer la démarche », indique Luc Herry (ABSyM). « On peut stimuler à tout le moins ceux qui sont informatisés, car hélas il n’y a pas de solution pour des MG plus âgés qui voudraient continuer à exercer sans ordinateur. Sur le plan du DMG, ils sont dans une impasse. »

Toujours dans le dossier de la réforme du DMG et de sa prolongation automatique sans contact, le GBO signale avoir insisté sur la problématique des jeunes MG. « Ils terminent l’université, obtiennent leur agrément en septembre-octobre, s’installent et commencent à pratiquer », décrit le Dr Marcel Bauval, « mais quand on ‘prend la photo’ au 31 décembre 2020, la date qui sert de base au paiement de l’honoraire pour la gestion du DMG en 2021, ils n’en ont pas encore un gros stock. Nous avons, au Cartel, demandé d’envisager une compensation, par exemple une majoration de l’allocation de pratique ». 

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