Environ 200 Bruxellois se sont rassemblés à l'ambassade d'Iran pour le docteur Djalali

A l'initiative d'Amnesty international, environ 200 personnes se sont rassemblées, mardi dès 17h00, devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles, pour déposer une pétition de près de 29.000 signatures, récoltées en moins d'une semaine, en faveur d'Ahmadreza Djalali, un médecin iranien enseignant la médecine de catastrophe à la VUB (Vrije Universiteit Brussel).

Deux musiciens iraniens ont joué des chants d'amour, pour rappeler qu'Ahmadreza Djalali et l'étudiant de l'ULg Hamid Babaei sont tous deux séparés de leur compagne respective. Le corps académique de la VUB et de l'ULB était largement représenté. Côté francophone, le recteur Yvon Englert a notamm ent participé au rassemblement.

La pétition a été lancée jeudi dernier en Belgique. Amnesty International demande la libération d'Ahmadreza Djalali, à moins qu'il ne soit inculpé en vertu du droit pénal, conformément aux normes internationales, et qu'il ait droit à un procès équitable. "Les autorités iraniennes peuvent faire preuve d'un cynisme et d'une cruauté sans borne envers leurs propres citoyens", estime Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d'Amnesty international. "Elles le prouvent une nouvelle fois avec Ahmadreza Djalali, dont le sort nous préoccupe beaucoup. Son état de santé, particulièrement". Amnesty international demande à ce qu'il ait un accès garanti à un professionnel de la santé et encourage la Belgique à poursuivre ses actions diplomatiques.

Arrêté par des agents du ministère des Renseignements le 25 avril dernier, Ahmadreza Djalali est détenu depuis lors à la prison d'Evin. En décembre, les autorités ont voulu lui faire signer une déclaration où il "reconnaissait" être un espion pour le compte d'un "État hostile". Il a entamé une grève de la faim le 26 décembre. Le 31 janvier, sans que son avocat ne soit présent, la 15e chambre du Tribunal révolutionnaire lui a signifié qu'il était accusé d'espionnage et qu'il pourrait être condamné à mort.

Hamid Babaei a, pour sa part, été condamné le 21 décembre 2013 à six ans d'emprisonnement pour "atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles", la Belgique en l'occurrence.

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