La fin du numerus clausus en France?

La France parle de modifier les règles de son numerus clausus. Cela pourrait avoir un impact sur les auditoires voir même sur les étudiants belges

Il s'agissait d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron : la fin du numerus clausus ! Le député LREM de l'Isère Olivier Véran a évoqué la semaine passée la suppression du "numerus clausus". Vraiment ? Deux pistes sont dégagées : soit un numerus apertus avec un un nombre minimal au niveau national qui évoluerait en fonction de la gravité des pénuries selon les régions. Soit une autre alternative serait de permettre « aux universités de former autant de médecins qu'elles le souhaitent. »  Pour Olivier Véran, le temps est au mouvement dans ce dossier puisqu'on est passé depuis 1972, de 14.000 médecins par an à un peu plus de 8.000 l'année passée. Depuis cette annonce, le hastag #NumerusClausus a même été utilisé par les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, qui ont évoqué leur volonté de « rendre la formation des futurs médecins plus moderne : coopération, compétences, bien-être ». Du côté de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), on souhaite une évolution mais on refuse « toute dérégulation totale du nombre de médecins formés ».  

En Belgique, tant du côté des universités que du corps médical, on attend les suites du débat français.  Vu le nombre de candidats français, elles pourraient en effet avoir à terme un impact (sur les études, les auditoires et le logement)... "On y est très vigilant " nous dit-on. « Voire même des étudiants belges qui pourraient passer l'examen là-bas suivant les nouvelles conditions mises en place » va-t-on jusqu'à nous préciser.

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