Pas encore de condamnation à l'encontre du confrère menacé de mort en Iran

Le médecin et professeur iranien Ahmadreza Djalali, qui travaille entre autres pour la Vrije Universiteit Brussel (VUB), est encore en préventive et n'a pas été condamné, a indiqué l'ambassadeur d'Iran en Belgique à l'occasion d'un entretien avec le ministre-président flamand Geert Bourgeois. Ce dernier a fait part de son inquiétude quant au sort du ressortissant iranien arrêté en avril 2016 dans la République islamique où il rendait visite à sa famille.

D'après les autorités iraniennes, M. Djalali aurait collaboré avec des "Etats ennemis" comme les Etats-Unis et Israël. Il pourrait être condamné, sans procès, et risque la peine de mort. Une pétition a été lancée pour demander la clémence à l'égard du Dr Djalali et réclamer sa libération. Le 8 février la pétition avait récoltée plus de 185.000 signatures !

Le ministre-président Bourgeois a eu mardi un entretien, prévu de longue date, avec l'ambassadeur d'Iran. La situation du docteur Djalali y a été évoquée. Selon le diplomate, aucune condamnation n'a été prononcée à l'heure actuelle. "L'information a entre-temps été confirmée par Amnesty International. L'ambassadeur a par ailleurs garanti que le prévenu bénéficierait d'un procès équitable", a souligné le cabinet Bourgeois.

Lors de l'entretien, le chef du gouvernement flamand a fait part de sa "profonde préoccupation" quant au sort du médecin iranien.

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