Le 20 avril dernier, la Wallonie mettait sur les rails sa démarche participative « Proxisanté » visant à enclencher la réforme de la première ligne d’aide et de soin. « Les consultations sont terminées. Le projet vient de clôturer sa troisième étape. Nous démarrons la quatrième et dernière étape de cette démarche où les données récoltées sont analysées. Le 3 décembre prochain, un samedi, tous les acteurs qui ont participé seront invités pour dégager les pistes concrètes » explique-t-on au cabinet de la ministre de la santé, Christie Morreale. 

A ce moment-là, en effet, une série d’objectifs seront définis et des orientations seront dégagées. Sur cette base de cette démarche participative, la ministre de la santé pourra dégager des lignes de force pour améliorer le travail de la première ligne. Pour rappel, les 6 axes définis dans le questionnaire “Proxisanté” étaient les suivants : gouvernance, financement, maillage territorial, offres de service, communication et articulation entre les secteurs et e-santé

Impulseo

A partir de ce moment-là, la question du dossier Impulseo sera à nouveau sur la table de la ministre. Que vont devenir les primes ? Comment lutter contre la pénurie ? Est-ce la fin du système ? Y aura-t-il un nouveau système. Le cabinet du ministre de la santé attend la fin de la démarche de Proxisanté pour avancer sur le dossier d’Impulseo afin de répondre au mieux aux besoin du terrain. « Aucune décision ne sera prise avant janvier 2023 sur le dossier Impulseo. »

Plan e-santé

Enfin, le plan e-santé wallon poursuit son chemin et un premier texte sera proposé au gouvernement wallon par la ministre wallonne de la santé pour la fin de l’année 2022. Le texte abordera notamment la question de la protection des données de santé pour toutes les Wallonnes et les Wallons et le déploiement d’un plan e-santé. La sécurisation des informations de santé sera un élément essentiel de ce plan pour être certain que les données restent dans les mains adéquates.