"Dalva" de la Belge Emmanuelle Nicot a remporté, samedi à Cannes, le prix Fipresci des critiques de cinéma internationaux attribué à un premier long métrage dans les sections parallèles. "Le Bleu du Caftan", avec Lubna Azabal, a lui été primé dans la section Un Certain Regard. Quant au long métrage "Leila et ses frères", il s'est imposé parmi les 21 films en compétition officielle.
Concernant "Dalva", la fédération internationale de la presse cinématographique (Fipresci) récompense la mise en scène "délicate et subtile" pour "le récit d'un retour à la vie normale d'une jeune adolesc ente abusée par son père".
Le film avait déjà raflé, mercredi à la Semaine de la critique (section parallèle du Festival de Cannes), le prix de la révélation de la Fondation Louis Roederer, attribué à Zelda Samson, jeune héroïne de "Dalva". En parallèle, le long métrage concourt également pour la Caméra d'or, qui récompensera, samedi soir lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, le meilleur premier film toutes sections confondues.
De son côté, "Le Bleu du Caftan" de la Marocaine Maryam Touzani, avec la Belge Lubna Azabal dans le rôle principal, présenté dans la section "Un Certain Regard, a retenu l'attention du jury pour son "portrait plein d'humanité et de délicatesse d'un couple qui s'aime malgré la maladie et malgré l'identité sexuelle non assumée" (du mari, ndlr). "Cette oeuvre tisse l'émotion à la caméra comme on tisse un caftan traditionnel à la main", précise la Fipresci.
Pour "Leila et ses frères", en compétition, c'est "l'habileté du réalisateur à dresser le portrait d'une famille de déclassés, et à travers elle d'un patriarcat écrasant" qui a séduit le jury, avec ce film "passant librement - et joyeusement - de la comédie au drame.