Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a été soumis jeudi à de nombreuses questions à la Chambre sur ses annonces à propos des cliniques du sein. Du côté francophone, les députés se sont inquiétés du problème de la répartition géographique des cliniques agréées.
A la suite d'une étude du KCE, le ministre a décidé de revoir fondamentalement la politique appliquée dans ce domaine pour limiter le remboursement de l'élaboration du plan de traitement, qui doit être fait par une équipe multidisciplinaire et experte, et de la chirurgie liée à un cancer du sein aux cliniques agréées. Or, au fur et à mesure que l'on progresse dans le sud du pays, celles-ci sont moins nombreuses et la province de Luxembourg n'en compte aucune, ont rappelé Josy Arens (Les Engagés), Melissa Hanus (PS) et Laurence Hennuy (Ecolo).
Le ministre a insisté sur la nécessité de fournir les soins de la meilleure qualité possible. "C'est nécessaire, c'est une question de vie ou de mort", a-t-il martelé.
Chaque réseau de soins doit en outre disposer d'une clinique du sein agréée, ce qui n'est pas le cas actuellement pour Vivalia. "C'est un devoir", a ajouté M. Vandenbroucke (Vooruit). "Les hôpitaux luxembourgeois doivent se parler et concentrer leur expertise. De ce fait, ils atteindront le nombre minimal de diagnostics".
L'agrément des cliniques relève des Régions, a-t-il ajouté, et celui-ci n'est pas limité. Des contacts ont été pris avec la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), à cette fin. "Si une clinique est agréée, il y aura une garantie de traitement de qualité dans le Luxembourg", a encore dit M. Vandenbroucke.
Le cabinet de Mme Morreale a confirmé qu'une demande avait été introduite mais que le dossier devait être complété. Un agrément provisoire à une clinique du sein pourrait être accordé dans les semaines qui viennent.
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