Covid-19: le Conseil des ministres approuve l'avant projet de loi autorisant les pharmaciens à vacciner

Sur proposition du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi relatif à la vaccination et à l’administration, par des pharmaciens exerçant au sein d'officines pharmaceutiques ouvertes au public, des vaccins autorisés dans le cadre de la prophylaxie du Covid-19 et au prélèvement, à l'exécution et à l’interprétation des tests antigéniques rapides.

L'avant-projet a pour but d’impliquer davantage les pharmaciens dans la lutte contre le coronavirus Covid-19 et plus particulièrement en ce qui concerne le processus de vaccination contre ce coronavirus, comme cela a été recommandé par la task force Vaccination, mise en place dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Ce projet prévoit ainsi d’habiliter les pharmaciens d’officine, à prescrire, mais aussi, moyennant une formation spécifique, à administrer le vaccin contre le coronavirus. Le vaccin ne peut être prescrit qu’à la condition d’être immédiatement administré dans la pharmacie elle-même.

L'avant-projet confirme également la possibilité, pour le pharmacien, de procéder à la préparation de la médication, en ce qui concerne les vaccins SARS-CoV-2. Cette possibilité est prévue dans le cadre des campagnes de prophylaxie organisées par les entités fédérées : concrètement, le pharmacien est habilité à prélever les injections individuelles des flacons multidoses.

L'avant-projet confirme aussi l'habilitation permettant aux pharmaciens d’effectuer des tests antigéniques rapides.

Enfin, l'avant-projet reprend les mesures en matière de traitement des données de l'l’article 45 de la loi du 13 juin 2021 portant des mesures de gestion de la pandémie COVID-19 et d'autres mesures urgentes dans le domaine des soins de santé.

L'avant-projet est transmis pour avis au Conseil d'Etat.

Lire aussi: Vaccination par les pharmaciens ? L'ABSyM demande à De Croo et Vandenbroucke de renoncer à leur projet

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Derniers commentaires

  • Jean-Claude HARIGA

    13 décembre 2021

    Un honoraire est-il prévu pour cette injection? Si oui il y a une discrimination parce que le médecin qui recoit ou visite le patient dans la seule intention de le véacciner ne peut demander aucun honoraire. Décision surréaliste et malheureuse.
    JC HARIGA

  • Bernard LACAVE

    13 décembre 2021

    Et après le vaccin Covid, ceux de la grippe, du pneumocoque,...?!
    Mes jeunes collègues doivent se montrer vigilant-e-s : la crise permet la prise de mesures qui pourraient/pourront
    persister.
    A suivre!
    Dr. Bernard Lacave.

  • Marie-Louise ALLEN

    13 décembre 2021

    Mon Alzheimer, s'accentue toujours un peu plus. Et il ne me permet pas de saisir le raisonnement - présupposé exister- à la base de cette décision, après avoir évacué le généraliste de son rôle habituel et privilégié de vaccinateur, l'avoir ensuite autorisé à-très-petites doses à vacciner certains patients (dans mon vécu avec beaucoup d'obstacles) et maintenant switcher ce geste thérapeutique et /ou préventif, médical, aux pharmaciens. Cela signifierait-il que la vaccination n'est plus considérée comme un geste médical, mais plutôt comme une "sous"-médecine??? Autre constat: l'ancienne appréhension de la collusion médico-pharmaceutique, ici concentrée dans le même personnage....

  • Magali KOELMAN

    13 décembre 2021

    Est-il prévu qu'ils soient formés à la prise en charge d'un choc avec tout ce que cela peut impliquer ?