Ce mercredi, 14 cabinets de médecine générale et 6 centres de test et de tri répartis dans tout le pays commenceront à employer à titre expérimental les « tests rapides » - c’est-à-dire les tests antigéniques. Il s’agit d’une phase préparatoire, supervisée par la KU Leuven et courant jusqu’au 6 janvier, qui tend à optimiser le recours à ces dispositifs livrant un résultat en 15 minutes.
On le sait, la rapidité de diagnostic permet une politique plus ciblée à l’égard du patient et une gestion plus efficace de l’épidémie. A qui sont destinés ces tests antigènes, qui vont être livrés par le Fédéral aux généralistes et aux centres sélectionnés ? « Conformément aux directives de Sciensano, ces tests rapides seront utilisés sur les patients présentant des symptômes suspects de covid-19 si les symptômes ne sont pas présents pendant plus de cinq jours. [Ils] ne seront pas systématiquement combinés avec les tests PCR classiques », expliquent en tandem le Collège de médecine générale (CMG) et Domus Medica. On n’est pas devant une campagne de testing de la population générale fréquentant les cabinets médicaux, indiquent-ils encore.
Quels sont les scénarios, à l’issue du quart d’heure d’attente ? Si le test rapide apprend au médecin que le patient est positif, il « est mis en isolement et la recherche des contacts commence ». Et si le verdict est négatif, « le patient pourrait être retesté par PCR pour confirmation ». Le CMG et Domus indiquent encore que « les résultats seront transmis à Sciencano via un nouveau formulaire électronique ».
Les tests antigéniques rapides font partie de l’arsenal mobilisable dans la stratégie globale de testing. La task force spécifique, mise en place par le commissariat corona et présidée par le Pr Herman Goossens, a voulu pour cerner ce qu’on peut attendre d’eux les « confronter » à un emploi sur le terrain. Si l’expérience s’avère concluante, ces tests rapides pourraient être déployés dans tous les cabinets de MG et les centres de test.
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