HealthTech.Belgium, la coupole pilotée par Agoria, la fédération belge des entreprises technologiques, beMedTech, la fédération belge de l’industrie des technologies médicales, et l’ABDH, l’Association belge des directeurs d’hôpitaux va soutenir 16 projets comme nous vous l’annoncions dans notre précédente newsletter..
Parmi ceux-ci, deux sociétés Fibricheck et Spentys sont déjà connues de certaines institutions hospitalières.
Depuis sa création, FibriCheck (Hasselt) propose de mesurer le rythme cardiaque des patients à l’aide de la caméra d’un smartphone. FibriCheck est un logiciel de diagnostic et de surveillance permettant de détecter la fibrillation auriculaire, l’arythmie cardiaque et d'autres irrégularités du rythme cardiaque. Basé sur une détection courte (maximum 60 secondes) de la forme du pouls, il est déjà utilisé par certains médecins et hôpitaux en Flandre mais reste méconnu des médecins du côté francophone.. Pour Lars Grieten, cofondateur et CEO de FibriCheck, « la coupole est une opportunité pour nouer des partenariats intéressants avec les hôpitaux et rencontrer plus de patients. » Récemment, Partena Ziekenfonds a accordé le remboursement de l’appli Fibricheck.
Ce contact avec de nouveaux horizons hospitaliers, Florian De Boeck, co-fondateurs de Spentys en attend aussi beaucoup. Aujourd’hui, Spentys réalise 90 % du travail médical en collaboration avec les Cliniques universitaires Saint-Luc et une équipe médicale qui connaît très bien le produit : « On peut compter sur le feedback des patients et des médecins notamment du secteur orthopédique de l’hôpital. » Avec son « polyplâtre » résistant à l’eau, hygiénique et sur-mesure, la société entend aussi être plus proche des hôpitaux et du patient avec les interactions en ligne à travers la plateforme cloud : « Notre objectif est d’améliorer la qualité du produit et le suivi du patient. » Autre aspect intéressant du projet, le plastique utilisé pour l’impression est recyclable. Concrètement, ll travaille avec une plateforme qui offre la possibilité d’une modélisation du plâtre 3D à distance. A cela, la société ajoute un système de scanner pour prendre l’empreinte du membre blessé. Il ne reste alors qu’à l’imprimante 3D de produire l’attelle..