Une collaboration entre l’Université Humanitas et la faculté Polytechnique de Milan a donné naissance à la Medtec School. Un nouveau cursus de médecine-ingénierie pour relever les défis émergents de l’intelligence artificielle,de la MedTech et de la médecine de précision. Les médecins issus de ce cursus à caractère international obtiendront l’accès à la profession médicale (master en médecine) mais également un bachelier en ingénierie biomédicale.
L’annonce fait la une en Italie : un nouveau cursus «Medtec School» voit le jour au départ d’une collaboration bilatérale entre l’Université privée Humanitas et la faculté Polytechnique de Milan. Le cursus accueillera sa première cohorte de 50 étudiants à partir de septembre 2019.
Cette initiative émane des défis auxquels la médecine internationale fait face : la médecine de précision, thérapies géniques, intelligence artificielle, MedTech et Big Data.
Pour y répondre, les deux facultés comptent coupler l’apprentissage des sciences dures et fondamentales à la médecine avec une approche d’ingénierie biomédicale comprenant recherche, collecte et analyse de données. De plus, des cours supplémentaires d’analyse mathématique, sciences informatiques, ingénierie électrique et mécaniques seront ajoutés au cursus pour compléter le profil ingénieur du futur médecin.
Pour accéder au cursus dispensé entièrement en anglais, les candidats tant italiens qu’internationaux doivent réussir une épreuve de sélection sur dossier (le nombre maximum d’élèves étant fixé à 50) en plus de fournir l’attestation de réussite de l’examen d’entrée de médecine italien. L’Université Humanitas étant privée, les frais d’inscription au cursus peuvent aller jusqu’à plus de 20.000 euros par an. L’Université compte offrir des bourses aux candidats au profil exceptionnel.
Au terme du cursus, les étudiants obtiendront un diplôme de médecin ainsi qu’un bachelier en ingénierie biomédicale. Les candidats pourront soit poursuivre une spécialisation médicale ou se diriger vers le milieu industriel qui recherche de plus en plus des profils médicaux.
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L’Italie innove en Europe en créant un cursus hybride medecine-ingénieur pour former des cliniciens capables de faire face aux défis numériques. En Belgique nous devons encore convaincre et sensibiliser le monde académique et politique de l’existence de ces problématiques. https://t.co/A9ihMN4DZR
— Giovanni Briganti (@giovbriganti) 7 juin 2019
Du temps perdu... pour rien. @dr_l_alexandre le sait bien. Ceux qui nous gouverne n’ont plus (pas) les connaissances necesaire pour pre dre les bonnes decisions
— Sam Ward (@dr_wardsam) 7 juin 2019
Si des modifications dans les cursus avaient lieu rapidement, je pense qu’on aurait le temps de former des médecins « IA-utile ». Il y a des universités qui s’y prêteraient très bien par la proximité des facultés Med et ingénieur comme l’@umons @PhilDubois4260
— Giovanni Briganti (@giovbriganti) 8 juin 2019