Handisport : qu'en savent les médecins généralistes ?

Chacun a bien une vague connaissance de l’existence du handisport. Mais à qui peut-il profiter ? Et surtout, qu’en savent les médecins de la première ligne ? Louise Declerck, spécialisée en kinésithérapie neurologique, lance un appel aux médecins généralistes pour qu’ils répondent à son enquête. 

Un handisport est un sport dont les règles ont été aménagées pour qu'il puisse être pratiqué par des personnes ayant un handicap physique ou sensoriel.  A côté des personnes atteintes d’un handicap permanent et stabilisé, qu’il soit de naissance ou acquis, ce type de sport trouve sa place dans la réadaptation après un AVC, dans la sclérose en plaques ou encore dans la maladie de Parkinson, ainsi qu’après un trauma crânien, une blessure médullaire, en cas d’affection neuromusculaire… En Fédération Wallonie-Bruxelles, deux fédérations sont reconnues : la Ligue Handisport Francophone (LHF) et la Fédération Multisports Adaptés (FeMA). Ces deux entités viennent d’ailleurs de fusionner.

Le médecin généraliste est donc souvent confronté à des situations dans lesquelles des patients pourraient bénéficier d’une pratique sportive adaptée. Mais il en connaît sans doute mal les avantages. La candidate au doctorat en kinésithérapie Louise Declerck est spécialisée en kinésithérapie neurologique pour adulte s’est attaquée à une recherche visant à mieux cerner la place du handisport dans la réadaptation des personnes atteintes de maladie de Parkinson, de sclérose en plaques et d’AVC et plus globalement suite à une atteinte neurologique. Elle veut en évaluer l’efficacité. Pas mal d’études ont déjà été conduites sur cette question mais il est temps d’en faire la synthèse et de la compléter éventuellement par de nouvelles recherches.

Louise Declerck veut aussi dresser un état des lieux sur le plan sociétal et répertorier ce qui se fait dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Et savoir si les professionnels de la santé en parlent à ceux de leurs patients qui pourraient en bénéficier. Elle a donc lancé une enquête et a déjà reçu près de 250 réponses mais souhaiterait en recevoir bien davantage. Elle lance donc un appel aux médecins généralistes pour qu’ils répondent à son questionnaire. 

L’action CAP48 soutient financièrement trois projets de handisport. Ces projets sont développés dans le Centre de Traumatologie et de Réadaptation (CTR) d’Erasme (ULB), le Centre de revalidation à Esneux (ULG), et les Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL). Différentes structures y ont été créées pour des handicaps bien précis. L’objectif est maintenant d’ouvrir plus de possibilités.

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