Master en médecine: Mons appelle le gouvernement francophone à prendre ses responsabilités

Le collège communal de la Ville de Mons a déploré mercredi dans un communiqué la "prise de position non étayée, et fondée sur des affirmations contraires à la vérité", de la ministre de l'Enseignement Valérie Glatigny (MR) concernant la faculté de médecine à Mons.

"La Ville s'étonne que la ministre puisse contredire l'avis remis par l'ARES, alors qu'il est d'usage que le gouvernement suive ses recommandations", ont indiqué les autorités montoises. 

"Le Hainaut est la province la plus peuplée de Wallonie et ne dispose à ce jour d'aucune offre de master de médecine. Elle connaît une pénurie de médecins plus marquée qu'ailleurs, tandis que la proposition de jeunes ayant accès aux études universitaires y est plus faible qu'ailleurs", ont souligné les autorités montoises. 

"Il était donc totalement fondé que l'Université de Mons formule une telle demande d'habilitation, afin de compléter le cycle d'études qu'elle propose déjà depuis plusieurs décennies et qu'elle poursuive le développement impressionnant qu'elle connaît depuis une dizaine d'années." 

Les autorités montoises demandent au gouvernement francophone de  "prendre ses responsabilités" dans le dossier.

Lire aussi: Le non de Glatigny au master de médecine pour l'UMons et l'UNamur divise la majorité

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.