Après avoir exprimé, début mars, son inquiétude face à la concentration à l’œuvre sur le marché des softs médicaux, le Collège de médecine générale a reçu des médecins attelés à créer la coopérative Medispring et à développer, selon leurs termes, un DMI «par et pour» les professionnels de santé. A présent, le Collège signifie publiquement son soutien à l’initiative.

Le Collège, qui fédère FAGW, FAMGB, GBO, ABSyM, SSMG et les départements de médecine générale de l’UCL, l’ULB et l’ULiège, dit avoir le souci de la liberté, pour chaque médecin, «de choisir un outil de travail fiable et utile à sa pratique». Mais cet outil est dépendant des impératifs commerciaux et des obligations du pouvoir public, fait observer le Collège. Il dit entendre les MG «qui ne se retrouvent plus dans l’évolution du paysage de l’informatique médicale».

Dans ce contexte, il affirme encourager la création de tout logiciel métier qui permettrait de garantir la sécurité des données médicales et de promouvoir la compatibilité entre logiciels médicaux.

Par voie de communiqué, il formalise - après une rencontre avec des confrères engagés dans la nouvelle coopérative Medispring - son soutien à l’initiative «de par l’utilisation des solutions informatiques qu’elle propose» (*).

Vu que ne se profile «pas de proposition générique mise en place par les autorités fédérales en concertation et en harmonie avec la profession», le Collège espère que ce nouvel acteur pourra proposer «une alternative sérieuse et un outil informatique au service du médecin généraliste - et, à terme, aux autres prestataires de soins». Autre souhait : que l’arrivée de Medispring produise une réelle émulation dans le microcosme des DMI.

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(*) le futur produit est présenté par ses concepteurs comme intuitif, coopératif donc non cessible, multiplateforme, expert en connectivité eHealth, permettant la migration de 100% des données de tous les DMI, pourvu des technologies web et cloud de dernière génération et, à l’avenir, multidisciplinaire