L'Académie de Recherche et d'Enseignement supérieur (ARES), l'organe qui chapeaute tout l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, recommande que l'examen d'entrée désormais imposé aux études de médecine et dentisterie soit dorénavant organisé lors de deux sessions, mais toujours de manière centralisée.
La proposition a de très fortes chances d'être suivie par le gouvernement de la Fédération. Elle devrait s'appliquer dès l'année prochaine.
Décidée il y a an, la première édition de l'examen d'entrée n'avait été organisée qu'en une seule session, le 8 septembre dernier à Brussels Expo.
Le décret créant cette épreuve laissait toutefois la possibilité de l'organiser en une voire deux sessions, de manière centralisée ou décentralisée dans chacune des universités.
Mardi, le conseil d'administration de l'ARES s'est prononcé pour le maintien d'une épreuve centralisée à l'avenir, mais organisée en deux sessions: la première durant la première quinzaine de juillet, la seconde entre le 15 août et le 15 septembre.
En Flandre, l'examen d'entrée aux études de médecine est également organisé sur deux sessions, également en un lieu unique.
Exigé par le fédéral, le tout premier examen d'entrée aux études médicales organisé en Fédération Wallonie-Bruxelles en septembre dernier avait enregistré un taux de réussite d'un peu moins de 20%. Son organisation avait été confiée à l'ARES.