Le GBO met au nombre de ses revendications, en vue des négociations qui conduiront à la conclusion du prochain accord, la problématique des honoraires des jeunes MG entre la fin de leur stage et leur agrément. « Ils devraient pouvoir facturer 100%, et non plus 75%, des honoraires promérités par les actes qu'ils ont réalisés ».

Le GBO part du constat d’une « situation injustifiée », dit-il, qui plonge de nombreux jeunes généralistes dans les difficultés financières à l’entame de leur carrière - une période qui rime classiquement, justement, avec des investissements à consentir. Ne pouvoir facturer que 75% des honoraires normaux en attendant son agrément se comprenait peut-être encore quand l’obtention de ce dernier allait vite, mais « dans tous les cas, cette discrimination ne se justifie pas », proteste le syndicat du Dr Paul De Munck. Pour lui, les jeunes sont obligés de faire appel à des « solutions de dépannage » – comme un coup de pouce parental, par exemple, ce qui n’est pas possible pour tous. Le GBO s’alarme de la force centrifuge de la situation : « beaucoup de jeunes quittent la profession pour cette raison ».

C’est pourquoi, au nom du Cartel (donc avec son partenaire de coalition flamand de l’ASGB), le GBO vient de rallonger la liste de priorités déjà rentrée à la médico-mut en prévision des discussions conventionnelles. Il réclame en sus une majoration des honoraires des médecins entre la fin de leur stage et leur agrément, pour atteindre les 100% du tarif. « Bien entendu, cette mesure représente un coût mais, sur le plan éthique, il n’est pas concevable que soient réalisées des économies dans le budget soins de santé par le fait que des médecins ne peuvent facturer que 75% des honoraires promérités, alors que le travail fourni est identique à celui du médecin agréé. »

Le GBO a aussi en ligne de mire une accélération de la procédure d’agrément dans sa globalité (l’agrément proprement dit + la transmission des informations à l’Inami + l’octroi par ce dernier du numéro définitif).