Alda Greoli se déclare «satisfaite» du taux de pénétration du RSW, le Réseau santé wallon, qui «se construit dans la confiance entre professionnels et patients». Fin mars, en commission de la Santé, la ministre wallonne rapportait le chiffre de 1.436.000 patients actuellement inscrits, soit un bon 300.000 de plus qu’en juin 2017. Elle pointait une diversification des métiers (para)médicaux drainés, avec un total de plus de 14.000 professionnels enregistrés.
La ministre cdH était interrogée par l’ex-ministre Tillieux, désireuse d’entendre un état des lieux sur plusieurs aspects: inscriptions d’usagers et de prestataires, services offerts, nouveautés, collaboration avec le Réseau bruxellois etc. «A ce jour, le Réseau santé wallon compte 1.436.000 patients inscrits, soit 40% de la population, contre 1.119.220 patients inscrits au 5 juin 2017, et ce nombre continue de croître», a développé Alda Greoli. Il y a une bonne année, le RSW estimait couvrir près de 28% de sa population (lire par ailleurs sur ce site).
«Il en est de même pour les professionnels dont le nombre inscrit dépasse aujourd'hui les 14.000 et dont les spécialités se diversifient davantage», a-t-elle poursuivi. En plus des médecins, le Réseau compte aujourd'hui, à lire son énumération, 1.031 dentistes, 559 infirmiers, 421 pharmaciens, 244 kinés et 121 sages-femmes.
Parmi les nouvelles fonctionnalités, Alda Greoli a cité l’ouverture d’une partie du sumehr «aux infirmiers, dentistes et pharmaciens pour les rubriques relatives à la médication, aux allergies et aux vaccins». Elle a évoqué des efforts d’uniformisation technique entre les trois Régions de sorte à pouvoir partager un seul et unique schéma de médication par citoyen belge pour tous les professionnels de la santé, ou encore l’apparition d’un «journal multidisciplinaire extrahospitalier», pour les infirmiers à domicile.
La ministre a par ailleurs souligné l’aménagement du portail du RSW pour communiquer avec les smartphones et tablettes et, au niveau sécurisation, son adhésion à la stratégie d'authentification sur appareils mobiles promue par les banques et les administrations fédérales. «Les patients et professionnels peuvent désormais se connecter au Réseau santé wallon via leur empreinte digitale, voire par reconnaissance faciale (c’est le système Itsme® pour s’identifier au départ de son GSM, ndlr). Aujourd'hui, 200.000 Belges ont fait le pas», indique Alda Greoli. Elle espère une accélération du mouvement sous la pression combinée des administrations publiques et du secteur bancaire. Côté sensibilisation des usagers, le matériel nécessaire (affiches et roll-ups destinés aux cabinets médicaux et hôpitaux et qui font la promotion de l’accès en mode mobile) est en cours d’adaptation.
Par ailleurs, le Fédéral serait sur le point, d’après la ministre, d’activer (et de médiatiser) le «portail patient fédéral», redirigeant les citoyens qui s'y connectent vers le réseau de leur région. On parle ici du futur Personal Health Viewer leur permettant de consulter leurs informations médicales.
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