Les chercheurs des universités d'Hasselt et Louvain, UHasselt et KU Leuven, ont mis au point une nouvelle technique au laser pour détecter les particules dans le corps. Les résultats ont été publiés ce mois-ci dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care, a communiqué l'université d'Hasselt dimanche.
Les recherches récentes ont démontré que dans le monde, plus de 4,2 millions d'individus par an sont tués par la pollution de l'air. Pour corriger les normes de santé, il est nécessaire de disposer de mesures correctes de l'exposition du corps aux particules de suie, résultant de la combustion de carburant comme le diesel.
Les chercheurs des deux universités flamandes ont développé une nouvelle technique au laser pour quantifier ces particules dans les fluides et tissus corporels, comme l'urine et le sang. Dans une étude réalisée auprès de 291 enfants, des échantillons d'urine ont été analysés selon cette méthode.
Les experts ont introduit une demande brevet pour celle-ci. Dans les prochaines années, ils travailleront sur le développement d'un prototype.
"L'objectif est de commercialiser l'appareil, pour mener des études au niveau individuel sur l'exposition aux particules. Cela ne peut être que profitable à l'évaluation et la limitation des risques de santé", explique le professeur Tim Nawrot (UHasselt) dans la communication.