Un millier de personnes ont manifesté à Bruxelles pour le droit à l'avortement

A l'occasion de la journée internationale du droit à l'avortement, environ 1.150 personnes, selon la police, ont manifesté jeudi soir devant les institutions européennes à Bruxelles.

Des femmes et des hommes ont marché du Cinquantenaire au rond-point Schuman, où des discours ont été tenus. Plusieurs associations étaient représentées, parmi lesquelles des délégations de Pologne et d'Irlande.

Un recul est ressenti aujourd'hui, selon Marcela de la Pena Valdivia, coordinatrice de la Marche des femmes à l'initiative de la mobilisation. "Des pays en Europe interdisent encore l'avortement, comme Malte, l'Irlande ou la Pologne, sauf par exemple quand la femme est en danger. En Irlande, la femme doit prouver qu'elle a des pensées suicidaires. Devoir prouver qu'une femme est en détresse, ce n'est pas reconnaître qu'une femme de façon consciente puisse décider de ne pas avoir un enfant pour certaines raisons."

En Belgique, l'avortement est encore pénalisé et cela représente une criminalisation des femmes, ajoute Marcela de la Pena Valdivia. "La clause de conscience des médecins pose un grave problème en Italie, où 80% des médecins refusent de pratiquer l'avortement. Alors que les Pays-Bas sont un modèle, on a appris qu'un tiers des centres qui pratiquent l'avortement ont dû fermer en raison de coupes budgétaires."

Marcela de la Pena Valdivia plaide pour une harmonisation vers le haut du droit à l'avortement orchestrée par des directives européennes. "La sexualité des femmes n'est pas inscrite au niveau des droits fondamentaux au sein de l'Union européenne et chaque pays décide."

La pétition destinée aux parlementaires européens compte déjà plus de 22.000 signatures.

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Derniers commentaires

  • Alexis JANCEN

    29 septembre 2017

    Un couple de lesbiennes féminé (marié) divorce, se remet en couple, procrée, ré-divorce, se déchire dans les tribunaux. Rien à redire! Chacune veut vivre sa sexualité, c'est leur droit à une chacune. Mais le gosse, cet orphelin de père (géniteur) et rejeté par ses parents homosexuels quel avenir affectif a t'il? Encore heureux si des grands parents sont là, disposés à ne pas priver d'affection une fille qu'ils ne comprennent pas et un petit né d'un égoïsme sexuel outrancier. Ma question! Euthanasier ces gosses (prévenir perturbations psy) ???? Que ces dames m'expliquent.