Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) veut apporter des solutions structurelles à la crise de la médecine de première ligne, écrit Le Soir dans son édition de samedi. La proposition du ministre - que nous avons présenté en primeur vendredi - remet profondément en question l'organisation du secteur.
Estimant qu'un tiers des missions du généraliste pourrait être confié à des tiers, il met sur la table une discussion sur ce qu'on appelle dans le secteur "la délégation de tâches". Collaborateurs administratifs, infirmiers, pharmaciens, psychologues, pourraient être chargés de fonctions administratives, de gestes vaccinaux, de soins aux patients chroniques, de tests divers.
Frank Vandenbroucke annonce aussi vouloir rendre gratuit l'accès à la médecine générale pour les enfants et les jeunes adultes jusqu'à 25 ans, à condition toutefois qu'ils ouvrent un dossier médical global. Un budget de 5,5 millions d'euros est déjà débloqué à cet effet.
Parmi les autres points de la proposition du ministre de la Santé, on trouve aussi la volonté d'alléger le travail administratif des médecins, revoir le financement et favoriser l'éclosion d'antennes de gardes dans les endroits dépourvus de médecins.
Lire aussi: Vandenbroucke propose un New Deal pour les généralistes
Derniers commentaires
Charles KARIGER
20 juin 2022Faux indépendants ?
A force d' " ORGANSISER " et de "REORGANISER " la médecine en général et la MG en particulier, n'est-on pas en train de fabriquer lentement mais sûrement un statut de médecins-faux indépendants par la sujétion progressivement plus complète à diverses bureaucraties (INAMI, ministères, Centres machin-chose, commissions de contrôle, pseudo-"organismes assureurs" ,..) ne laissant au médecin que le droit d'obéir et surtout la RESPONSABILITÉ (civile et pénale) ?
Charles KARIGER
20 juin 2022Faux indépendants ?
A force d' " ORGANSISER " et de "REORGANISER " la médecine en général et la MG en particulier, n'est-on pas en train de fabriquer lentement mais sûrement un statut de médecins-faux indépendants par la sujétion progressivement plus complète à diverses bureaucraties (INAMI, ministères, Centres machin-chose, commissions de contrôle, pseudo-"organismes assureurs" ,..) ne laissa