Le CCFFMG estime à une dizaine de pourcents la part de candidats MG qui ont choisi, durant la crise du covid-19, d’aller officier dans un centre de (pré-)tri ou de proposer leur aide à des institutions d’hébergement pour personnes âgées ou handicapées. Soit une grosse centaine d’assistants.
Le CCFFMG, le centre interuniversitaire qui pour le sud du pays coordonne la formation des candidats MG, estime que +/- 10% de ces derniers ont exploité ces possibilités (sur un total, cette année en Belgique francophone, de 1.152). Dans les 10% de volontaires, 8% se sont dirigés vers une structure de tri, et 2% vers une structure résidentielle.
Dans les deux situations, les futurs MG devaient signer une convention spécifique. Elle était bilatérale (assistant + maitre de stage) pour signifier qu’ils étaient « délégués » dans un centre local de tri, et trilatérale (assistant + maitre de stage + direction) en cas de prestations en institution.
Une implication saluée par le CCFFMG, qui dit qu’aucun problème ne lui a été rapporté dans le cadre de cette formule inédite.
Les responsables des départements universitaires de médecine générale ont jugé « utiles et formatives » les pratiques un peu bousculées des stages 2020, des inhabituelles consultations par téléphone jusqu’à ces coups de pouce apportés dans des milieux spécifiques. Elles sont donc reconnues comme valables dans le cadre de l’assistanat.
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