La nouvelle enquête de Solidaris sur «le niveau d’information des Belges francophones en matière de santé» montre l’importance des médecins pour les patients.
En parcourant cette enquête, on découvre que les médecins spécialistes et généralistes sont de loin les acteurs qui inspirent le plus confiance aux patients pour donner des informations santé. Suivent ensuite dans l’ordre les pharmaciens, les hôpitaux et les acteurs académiques. «Cela souligne la figure d’autorité de ces professions médicales et l’importance de la relation de proximité qu’ont les patients avec leurs médecins, comme en témoigne la confiance qu’ils leur accordent», note-t-on chez Solidaris.
63% des répondants estiment aussi que seul le médecin devrait donner des conseils pour prendre soin de sa santé. Le médecin demeure donc encore est toujours la référence pour les messages de santé. En grande majorité (84%), les répondants déclarent comprendre facilement ce qu’un professionnel de la santé leur demande de faire. Par contre, le tri des informations semble poser des difficultés: seuls 36% des répondants trouvent qu’il est facile de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises informations santé.
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Voici une liste de personnes, organisations susceptibles de donner des informations santé. Pouvez-vous nous dire si selon vous, ces personnes ou organisations donnent vraiment des informations santé pertinentes et fiables? |
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Médecin: la pierre angulaire
Autre aspect intéressant de cette enquête, les personnes déclarant reporter fréquemment des factures ou des soins sont beaucoup plus nombreuses à consulter très régulièrement et fréquemment Internet. Un chiffre est rassurant en termes de santé publique: plus d’un quart (27,6%) des répondants déclarent avoir déjà consulté un médecin suite à des informations santé trouvées sur Internet.
Suite à cette enquête, Solidaris formule quelques recommandations: «au niveau de la relation triangulaire qui semble s’établir entre médecin, patient et outil internet, il serait judicieux que le médecin puisse partir des recherches du patient, de ses représentations, de ses craintes, afin de pouvoir éventuellement opérer un processus de «démantèlement» de celles-ci. Internet intervenant alors ici comme prétexte à cette rencontre entre un patient et son médecin généraliste. Des pratiques originales pourraient même voir le jour, puisque les patients se déclarent aussi pour la grande majorité, selon une enquête française, très intéressés à consulter des ressources Internet que proposerait le médecin (cf. Conseil National de l’Ordre des Médecins, 2010).» Voilà de quoi rassurer les médecins qui douteraient de ce lien de confiance avec leur patient...
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