A l’occasion de la «Journée mondiale des médecins généralistes», instituée par la Wonca le 19 mai, l’ABSyM remercie les intéressés «pour le rôle important qu’ils occupent dans notre société». Le syndicat en profite pour redire son opposition de principe à l’obligation de pratiquer en tiers payant et promettre qu’il veillera au grain en matière d’informatisation.
Le communiqué du syndicat rappelle la position particulière du MG sur l’échiquier de la santé, incarnant le «lien personnalisé entre le patient et le monde des soins». L’ABSyM rappelle défendre le fait que, titulaire d’une profession libérale, le MG doit être «libre de décider de la façon dont il souhaite organiser sa pratique». Or, à l’heure actuelle, les MG sont «davantage confrontés à des autorités publiques avides de mesures de plus en plus contraignantes. Un exemple édifiant de ce constat réside dans l’obligation de la réglementation du tiers payant qui débutera en principe en juillet 2015. L’ABSyM reste convaincue qu’un système de tiers payant doit exister mais uniquement pour les patients qui en ont réellement besoin.» Dès lors, le syndicat prône non une coercition mais un libre choix laissé au médecin, lui qui en qualité de titulaire du DMG, est «le mieux placé pour identifier les patients dont la situation financière exige l’application du tiers payant.»
L’ABSyM poursuit en évoquant les TIC dans le secteur de la santé, qui vont prendre une place croissante – y compris en médecine générale, d’autant que «davantage de pratiques de groupe et de réseaux se créent» ou que «la répartition des tâches et la collaboration sont plus fréquentes». «La communication n’en est que toujours plus conséquente. Mais elle ne peut se faire qu’au travers d’une informatisation globale des soins. Il va de soi que ces adaptations doivent avoir lieu dans le plus grand respect de la vie privée de chacun et sans aucune obligation.» Le syndicat promet d’être attentif à ce que les «garanties nécessaires» puissent être offertes aux MG dans l’informatisation croissante de leur fonction. Et de citer notamment une évolution inscrite pour 2016: la fusion de l’allocation de pratique et la prime de télématique, s’accompagnant de l’introduction, à côté d’un montant fixe, d’un montant variable en lien avec l’utilisation effective de la télématique.
