Le Cium, sans langue de bois, a rencontré la ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, pour évoquer la problématique des numéros INAMI, de l'examen d'entrée, des maîtres de stage et de l'avenir des étudiants en médecine.
Quelques jours après le CIMACS, la ministre libérale de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny continue de montrer son intérêt pour les étudiants en médecine en recevant Basil Sellam, étudiant en master de médecine à l’ULB et président du CIUM, comité interuniversitaire des étudiants en médecine : « Ce fut une rencontre très intéressante avec une véritable écoute de nos problématiques spécifiques de la part de la ministre et sans langue de bois. » explique-t-il. « Nous avons évidemment discuté de la question des numéros INAMI et de l’examen d’entrée même si l’on sait qu’elle ne peut pas agir à tous les niveaux de ce dossier. Le Fédéral devra aussi jouer son rôle par l’entremise de la ministre De Block. Je pense toutefois qu’il y a réellement quelque chose de positif qui peut en sortir à terme. »
Fini le critère de lits ?
Un autre dossier tenait à coeur au CIUM, l’agréation des maîtres de stage : « Il est essentiel que cette problématique soit analysée en profondeur. Je trouve qu’il est temps que les critères à ce niveau évoluent. On ne peut pas s’accrocher au critère du nombre de lits. On pourrait, par exemple, avoir comme critère le nombre de patients vus, mais il y a d’autres possibilités évidemment. La ministre a dit qu’elle réfléchirait à des alternatives à ce niveau. »
Voilà en tout cas la ministre Glatigny devant ses promesses après le temps de l’écoute. Elle va notamment devoir veiller en priorité sur le bien-être des étudiants pour que les futurs médecins puissent arriver en meilleure santé en chevet de leur patient.