Le CCFFMG, le centre de coordination interuniversitaire pour la formation des candidats MG, invite les duos assistant/maître de stage à s’adapter aux situations inédites charriées par la crise covid. Il en énumère quelques-unes et énonce la façon d’y réagir. Mot d’ordre : la souplesse. Et mot d’encouragement : merci pour l’effort collectif !
Des exemples de ces situations ? Un assistant en médecine générale veut prêter main forte à un centre de prélèvement. C’est possible, comme au printemps, dès lors que son mentor est d’accord, moyennant l’établissement d’une convention spécifique à envoyer à l’antenne universitaire du CCFFMG.
Qu’en est-il de la rétribution de l’assistant pour son travail en centre de testing ou de tri ? Les heures effectuées en semaine viennent en déduction des 38 heures d’activités cliniques. « S’il y a des honoraires générés, à l’image de ce qui se fait pour les activités annexes, ceux-ci reviennent au maître de stage, pour les raisons fiscales connues de tous », rappelle le CCFFMG.
Pour les prestations de week-end cette fois, une rémunération additionnelle des assistants est possible, poursuit ce dernier. Les heures ne font pas partie des 38 heures cliniques, ni des 120 heures obligatoires de garde. Quid du circuit financier ? Le centre de testing ou de tri rémunère le maître de stage, qui verse une contribution au CCFFMG (92 €/ heure prestée par l’assistant) et « le CCFFMG rémunère ensuite l’assistant du même montant (en déduisant les cotisations ONSS) ».
Autre cas de figure plausible dans le contexte covid : la contamination de l’assistant. Celui-ci peut se révéler éligible à une intervention de Fedris, l’ex-fonds des maladies professionnelles. A lui de faire parvenir dès que possible les résultats de son test PCR au médecin du travail du centre CESI dont il dépend, qui introduira une déclaration de maladie professionnelle auprès de Fedris. Après examen du dossier, l’agence informera l’assistant quant à la possibilité d’introduire une demande en réparation.
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