Comment garantir la sécurité des prestataires de soins, souvent vulnérables face à des personnes en situation difficile? Les évènements récents ont hélas rappelé combien l’exercice de la médecine demandait à être sécurisé. A l’initiative de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, cette question devrait être prochainement au centre des discussions au travers de la note de Sécurité intégrale qui sert de cadre de référence à toutes les autorités, et du Plan national de sécurité 2016-2019 qui décrit le rôle spécifique des polices fédérale et locale.
Concrètement, indique le Cabinet, un groupe de travail sera chargé de formuler des propositions de mesures que les cercles de médecine générale locaux, la police locale et la justice pourront ensuite adapter et traduire pour répondre aux situations spécifiques.
Garantir la sécurité des prestataires de soins, a rappelé Maggie De Block est une nécessité, tout d’abord «pour les prestataires de soins pour eux-mêmes, et elle est également importante pour les patients. La violence envers le prestataire de soins met en péril l’aide aux patients. C’est une question de sécurité et il faut pouvoir garantir la continuité de nos prestations de soins.»
Dans la mesure où la garantie de sécurité relève de plusieurs départements (Santé publique, Intérieur et Justice), la création d’un groupe de travail rassemblant toutes les parties, devrait permettre l’élaboration de mesures efficaces pour lutter contre un fléau en constante croissance.