La cellule Droits du patient du SPF Santé publique met en ligne huit mini-films, qu’elle invite à diffuser abondamment. Fil conducteur: faire mieux connaître la loi «droits du patient» de 2002. Invariablement, chacune des séquences pointe le partenariat qui doit s’établir entre praticien et patient. Suzanne peut choisir librement son MG, par exemple. Mais qu’attend en retour le professionnel?
Les huit vidéos «droits du patient» été postées il y a quelques jours. Les sept premières illustrent concrètement chacun des droits tels que décrits dans la loi du 22 août 2002: choisir librement son médecin, être informé sur son état de santé, consentir à la prestation de soins, bénéficier d’une prestation de qualité, pouvoir compter sur un dossier médical à jour, être assuré de la protection de sa vie privée, pouvoir introduire une plainte auprès d’une fonction de médiation (en distinguant à ce propos les filières à emprunter si le mécontentement concerne un médecin exerçant à l’hôpital ou en ambulatoire). La dernière capsule est plus spécifiquement consacrée à la représentation du patient qui n’est plus, personnellement, capable d’exercer ses droits.
Les vidéos sont courtes (environ deux minutes), avec acteurs, voix off, dessins et logos dans des tons verts et orangés récurrents, incrustation de messages clefs… Elles sont construites sous la forme de petites histoires de patients amenés à rencontrer toute une variété de professionnels de soins – pas uniquement des médecins.
Le droit de choisir son thérapeute, par exemple, est développé via un scénario où une jeune dame, Suzanne, hésite entre moult MG. Proximité, réputation, genre, disponibilité et écoute, ponctualité, dossier soigné… A chacun ses critères prioritaires, commente le narrateur. Mais Suzanne a aussi des devoirs envers celui qu’elle «élira» au final: arriver à l’heure, téléphoner en cas d’empêchement, exposer dans le détail son état de santé et les traitements antérieurs, exprimer des doutes et poser des questions… Ce qui amène à la conclusion qui revient comme leitmotiv à la fin de chaque capsule: «dans une bonne relation, on sait ce que l’autre peut apporter».
A s’approprier
Le SPF Santé publique espère une exploitation large des sujets: il invite tous azimuts à diffuser les vidéos – «auprès de membres, clients, partenaires, collègues, confrères» etc. Il suggère de les utiliser comme «support convivial lors d’un colloque, d’une séance d’information, ou, pourquoi pas, lors d’une formation ou d’un débat sur la thématique des droits et de la collaboration du patient». Pour aller plus loin dans la matière, il conseille son site dédié.
Les vidéos sont à découvrir sur la chaîne You Tube du SPF.