La psychothérapie n’est désormais plus considérée comme une profession, mais comme un acte spécialisé.
Le 30 juin, la chambre a adopté le projet de loi visant à restreindre la psychothérapie à un type de traitement spécialisé exercé par des psychologues cliniciens, des orthopédagogues cliniciens et des médecins ayant suivi une formation complémentaire. La psychothérapie ne sera plus à l'avenir une profession mais un acte spécialisé (lire par ailleurs sur ce site).
La majorité s’est exprimée en faveur du projet porté par Maggie De Block, tandis que le cdH, le PP et les Verts se sont abstenus, à l’exception de Muriel Gerkens (Ecolo) et Kristof Calvo qui ont voté contre. Le PS, le sp.a, le PTB et DéFI ont également exprimé leur désaccord avec le projet de loi.
Cécile Jodogne, ministre francophone bruxelloise de la Santé, regrette l’établissement de cette nouvelle loi qu’elle assimile à une menace pour la richesse de l’offre thérapeutique dans les services ambulatoires de la Cocof. «Il n’y a pas eu de concertation à ce sujet, pas même dans le cadre de la Conférence interministérielle. Pourtant une demande en ce sens a été formulée par plusieurs entités fédérées.» La ministre a également pointé du doigt le timing. «Nous avons découvert ce texte tardivement, ce n’est pas acceptable», a-t-elle assuré, répondant à une question du député bruxellois Alain Maron, des propos rapportés par les journaux du groupe Sudpresse.
