L’affirmation vient de la ministre Maggie De Block, qui réagit à la récente sortie des doyens des facultés de médecine francophones. La ministre déclare, par la même occasion, souhaiter «continuer à travailler en vue d’une solution durable et structurelle au problème de la régulation» de l’offre médicale.

S’adressant aux doyens des facultés de médecine des universités francophones qui exprimaient leurs inquiétude et questionnements (lire par ailleurs sur ce site), Maggie De Block répète (sic) qu’il y a «suffisamment d’attestations universitaires disponibles pour tous les étudiants en médecine qui terminent leur formation de base en 2016 et qui vont entamer leur spécialisation». La réglementation n’a pas été modifiée, indique encore le communiqué ministériel, et dès lors, les doyens peuvent poursuivre la politique qu'ils ont appliquée ces dernières années. «Par conséquent, [ils] peuvent délivrer les attestations.»

La ministre souligne l’attention portée par le gouvernement Michel à ce que les futurs dispensateurs de soins reçoivent «une formation de qualité» et acquièrent «l'expérience nécessaire pour être en mesure de prodiguer les meilleurs soins à leurs patients».

Vœu (pieu?) exprimé par Maggie De Block: continuer à plancher sur une solution «durable et structurelle» au problème des quotas en matière d’offre médicale. «Et ce, en accord avec les ministres compétents de la Santé et de l’Enseignement des entités fédérées, et en collaboration avec les doyens et les étudiants.»