Stages, sécurité, burn out… les trois dossiers du (futur) «Collège de la Médecine Générale»

La «coupole francophone» déclare vouloir se structurer et viser au final à constituer un «Collège de la Médecine Générale». Celui-ci réclame d’une part qu’on travaille à une meilleure répartition territoriale des stagiaires et assistants et de l’autre, d’être activement impliqué dans les réflexions et initiatives en matière de sécurité et de burn out des MG. 

On sait la représentation de la médecine générale morcelée. On sait aussi que le tabac de l’AADM - syndicat qui s’est révélé essentiellement généraliste et flamand - aux dernières élections médicales a déforcé la défense professionnelle francophone.

Pour tempérer cette dispersion et cette perte d’influence, les organisations de MG du sud du pays, quel que soit leur champ d’action traditionnel (scientifique, syndical, académique et des cercles), ont décidé de se voir régulièrement pour accorder leurs violons au sein d’une «coupole» commune. Etape suivante, annoncée ce jour par les composantes de la coupole (GBO, ABSyM, FAGw et FAMGB, SSMG et départements de médecine générale de l’UCL, de l’ULg et de l’ULB): elles envisagent de se doter d’une structure plus formelle et devenir à terme un «Collège de la Médecine Générale».

Ce CMG en gestation s’est réuni fin août, et s’est «emparé» de trois dossiers d’actualité, sur lesquels il exprime une position commune. Le premier thème est celui des stages en médecine générale. Le CMG «encourage une répartition optimale des assistants et stagiaires sur le territoire et la diversité de leur formation: tant en milieu urbain qu'extra-urbain». Dès lors, il en appelle à l’identification, par les autorités compétentes, des freins qui handicapent un assistanat ou un stage en province, et à leur levée. Le CMG cite quelques pistes: logement, soutien à la constitution d'une pratique de groupe, soutien à la communication, soutien financier aux frais de déplacements…

Deuxième sujet chaud, tragiquement ramené à la Une avec l’agression, mi-août, d’un MG de Forest: la sécurité. Le CMG souhaite être impliqué dans la réflexion à cet égard. «Les compétences et l'expertise des différents membres du futur Collège pourront être mises à contribution, y compris pour des études sur le sujet en collaboration avec plusieurs universités.»

Même logique avec le troisième thème sélectionné, le burn out des MG. Ici aussi, le nouvel organe souhaite que la problématique soit abordée en exploitant l'expertise et les compétences de ses différents membres.

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