Statu quo du ‘lissage’, bonne nouvelle pour les étudiants francophones

Les quotas de fin de première année de médecine ne seront pas réduits l'année prochaine. Le Comité inter-universitaire des étudiants en médecine (CIUM), qui relaie l’information, s’en réjouit. Il y voit un signal positif pour l’avenir. Une «véritable bouffée d'oxygène». Plus largement, il espère qu'une «proposition de révision à la hausse du contingentement fédéral de praticiens sera validée prochainement».

En 2016-2017, le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine dans les universités francophones du pays sera identique à celui effectif cette année. Une agréable surprise alors qu’une diminution progressive était attendue. C’est le retard pris dans les négociations portant sur la durée du lissage négatif qui a annihilé les possibilités de réduction. «Sans accord du Fédéral, c’est effectivement le statu quo», assure le cabinet du ministre Marcourt, qui détermine le nombre d’étudiants qui ont le droit de suivre les cours de deuxième année.

L’année académique qui vient, 67 places seront donc disponibles à Mons, 144 à Namur, 164 à l’UCL, 126 à l’ULg. L’ULB n’a pas rempli ses quotas cette année et disposera au minimum de 134 places.

«Cette nouvelle laisse entrevoir un espoir concernant les quotas des prochaines années. En effet, la possible augmentation des quotas fédéraux pourrait permettre d'amortir la réduction des attestations disponibles au terme de la première année pour les années 2017-2018 et plus», se réjouit le CIUM sur sa page Facebook.    

Un motif de satisfaction succédant à l’avis de la Commission de planification qui prône l’abandon de la clé de répartition 60/40 effective à l’heure actuelle entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté flamande. Si la nouvelle clé envisagée de 56,5/43,5 plaît au sud du pays [d’après une note ayant fuité dans De Morgen et Het Laatste Nieuws fin de semaine dernière, Maggie De Block songerait à suivre la commission en augmentant le quota de médecins pouvant exercer chaque année à 1.320 et en faisant évoluer la ventilation entre communautés, ndlr], la réaction n’est pas similaire de l’autre côté de la frontière linguistique…

Sans tomber dans l’euphorie, loin de là, le CIUM appelle à une finalisation rapide de l’accord sur la durée du lissage négatif et espère que la proposition d’augmentation du contingentement fédéral de praticiens sera validée prochainement, pour atténuer les conséquences néfastes de ce lissage.

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