Le gouvernement démissionnaire se réunira vendredi à 8h30 en comité restreint pour se pencher sur la situation en Syrie, le budget de l'Inami et d'autres sujets.
Depuis plusieurs semaines, le budget des soins de santé pour l'année prochaine est bloqué au sein de l'ex-coalition Vivaldi. Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), souhaite honorer l'accord conclu pour fixer la norme de croissance du budget des soins de santé de l'année prochaine à 2,5 % en plus de l'index, mais pour l'Open VLD et le MR, il n'appartient pas à un gouvernement en affaires courantes d'augmenter le budget. Le Premier ministre Alexander De Croo a renvoyé la question au formateur du prochain gouvernement fédéral, Bart De Wever. Jusqu'à présent les partenaires de l'Arizona n'ont pu s'accorder sur le cadre budgétaire de la législature qui s'est ouverte.
La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie suscite également un certain nombre de questions. L'Union européenne et plusieurs Etats membres ont entamé des démarches diplomatiques à l'égard des nouveaux maîtres de Damas. L'Organe de Coordination et d'Analayse de la Menace (OCAM) a aussi attiré l'attention des dirigeants politiques sur le problème des djihadistes belges qui sont détenus en Syrie.
D'autres points pourraient encore figurer à l'ordre du jour. La ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten, a rappelé mardi à la Chambre l'urgence qu'il y avait à désigner les représentants de l'Etat belge au sein d'Hedera et Be Nuc, les nouvelles structures créées dans le cadre de la prolongation des réacteurs nucléaires de Doel 4 et Tihange 3.