Interrogés par la chaîne flamande VRT NWS , les pharmaciens belges sont demandeurs d’ un système permettant de signaler les fraudes possibles avec des analgésiques lourds. Et surtout les opiacés, qui créent une dépendance s'ils ne sont pas utilisés correctement.
Pour l’Association Pharmaceutique Belge (APB), les prescripteurs, car il y a toujours une ordonnance nécessaire pour ces médicaments, peuvent subir des pressions ou être payés pour obtenir ces médicaments. Des carnets d’ordonnances peuvent aussi être volés ou des prescriptions copiées et falsifiées ajoutent les pharmaciens. Ces médicaments peuvent alors être commercialisés illégalement.
L’APB demande donc un système que les pharmaciens pourraient utiliser de manière sécurisée s’ils ont des soupçons d’abus.
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Il est un autre cadre de fraude contre lequel les pharmaciens peuvent déjà intervenir : lorsqu'un patient fait le tour des médecins pour multiplier jusqu'à une dose létale des prescriptions de dérivés morphiniques ... qu'ils lui délivrent. Il suffirait d'un coup de fil au médecin
— David SIMON (@Freedoc_be) 3 février 2019
Cest vrai. Ca ce fait, mais ca ne suffit pas.
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) 3 février 2019
Non justement... ça ne se fait pas !!!
— David SIMON (@Freedoc_be) 3 février 2019
Si. Pas toujours, pas assez. C’est claire. Les fraudeurs savent aussi très bien quand il doivent changer de pharmacie, etc. Il y a la vie privée et le secret professionnel qui nous limite. Les réactions et les rectfications sont tardives, etc.
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) 3 février 2019
Une seule fois en trente ans de carrière :-(
— David SIMON (@Freedoc_be) 3 février 2019
J’ai par contre surpris une pharmacie qui délivrait à une patiente debile profonde dont l’avocat chargé de gérer ses biens m’a prévenu que quelque chose clochait ... deux boîtes de soixante comprimés de Temesta 2,5 par ... semaine :-)
Invoquer le « secret médical » pour justifier le silence mercantile d’un pharmacien qui voit un patient s’enfoncer dans la toxicomanie et délivre des quantités anormales d’opioïdes ou de benzodiazepines sans prévenir les médecins chez qui il papillonne me semble inadéquat.
— David SIMON (@Freedoc_be) 3 février 2019
Allez, allez. Ce n’est pas ce que j’ai dit. Le secret professionnel rend dénoncer un patient, une collègue ou un prescripteur délicat. Je plaide justement pour le faire et pour créer un cadre pour rendre le suivi plus efficace...
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) 3 février 2019
Celui qui est sans péché, jette la première pierre. Il ne s’agit pas de culpabiliser l’un ou l’autre, mais bien de construire une approche commune!
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) 3 février 2019
Simpliste : un registre des opioïdes et des Benzodiazépines délivrés à chaque patient accessible aux médecins et aux pharmaciens qui ont un lien thérapeutique avec lui.
— David SIMON (@Freedoc_be) 3 février 2019