Coronavirus - Le nombre de contaminations presque au plus bas niveau cette année

Ces deux dernières semaines, le nombre de contaminations par le SARS-Cov-2 était presque à son niveau le plus bas depuis le début de l'année. Ce n'est qu'à la fin du mois de mai et au début du mois de juin que le nombre d'infections était encore moindre, ressort-il jeudi du dernier rapport bimensuel du professeur de médecine du travail Lode Godderis (KU Leuven-IDEWE). Le document compare le nombre de contaminations dans les différents secteurs de la vie économique.

"C'est une bonne nouvelle", commente le professeur. "Au début des vacances d'été, le coronavirus était encore fortement présent dans notre pays. Maintenant, il y circule beaucoup moins."

Les données étudiées couvrent la période du 16 au 29 août. Dans la population active, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre d'infections pour 100.000 habitants, au cours des deux dernières semaines, s'élevait à 202. Il s'agit d'une baisse de 26% par rapport à la période précédente, qui s'étendait du 2 au 15 août. L'incidence du virus était alors de 274. 

Une baisse significative des contaminations a également été observée dans la population générale. Si, à la mi-juillet, l'incidence du virus y était légèrement inférieure à 700 ; au cours des deux dernières semaines, elle a chuté à 221. La différence entre la population générale et la population active s'est donc réduite, alors que, pendant tout l'été, l'incidence du virus dans la population active a été sensiblement moins élevée que dans la population générale.

Les secteurs dans lesquels l'incidence la plus élevée a été enregistrée restent ceux de la santé et des services sociaux. Les secteurs des voyages et du transport se sont, en revanche, nettement améliorés ces dernières semaines.

Le professeur Godderis s'attend toutefois à ce que les chiffres du Covid augmentent à nouveau, alors que les vacances sont terminées et que la nouvelle année scolaire a commencé. À partir de la deuxième ou troisième semaine, le virus de la grippe est traditionnellement plus présent. "Nous pouvons y remédier dans une certaine mesure par notre propre comportement et en nous faisant vacciner. Quoi qu'il en soit, nous porterons une attention particulière à la situation dans les écoles."

Selon M. Godderis, la flambée actuelle des prix de l'énergie aura également un impact sur les chiffres du coronavirus. "Il se pourrait bien que la popularité du travail à domicile diminue en raison de la crise énergétique, et que les gens soient moins enclins à ouvrir leurs fenêtres pour aérer. Pourtant, la ventilation, tout comme le port d'un masque buccal dans les lieux bondés, reste l'un des outils les plus importants dans la lutte contre le coronavirus."

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.