Dioxyde de titane souvent utilisé dans la production de masques buccaux

De nombreux fabricants de masques buccaux destinés au marché belge utilisent du dioxyde de titane pendant la production, ressort-il d'une enquête menée sur un échantillon par Sciensano. La question de savoir si et dans quelle mesure ces particules peuvent présenter un risque pour la santé doit faire l'objet d'une enquête plus approfondie, a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.

Le dioxyde de titane est utilisé, entre autres, pour blanchir les fibres textiles, pour les rendre mates ou pour les protéger des rayons UV et de la décoloration. La recherche montre que la substance est également utilisée dans la production de masques buccaux. Les particules, classées comme substances po tentiellement cancérigènes pour l'homme en cas d'inhalation, semblent présentes en quantités variables.

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) a déclaré dans une réaction qu'il n'existait actuellement aucune information sur des risques aigus. Le port d'un masque buccal comme protection contre le Covid-19 reste donc absolument recommandé, selon lui. Le ministre a demandé que la recherche se poursuive afin que l'exposition réelle au dioxyde de titane puisse être mesurée et si cette exposition présente un risque pour la santé.

Lire aussi: Le cabinet Vandenbroucke recommande de ne pas utiliser les masques Avrox pour le moment

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.