Plus de six Belges sur dix attendent une influence positive de l’IA sur la science et la médecine

Plus de six Belges sur dix s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (IA) ait un impact positif sur la science et la médecine. C’est ce qui ressort d’une enquête mondiale réalisée par Ipsos pour le compte de Google, dont les résultats ont été dévoilés mardi.

Bien que les préoccupations liées à l’IA persistent pour 54 % des Belges, une proportion croissante (46 %) se montre optimiste quant à ses possibilités. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 39 % enregistrés l’an dernier.

Un peu plus d’un tiers des Belges prévoit également une influence positive de l’IA sur l’économie, contre 30 % en 2023, bien que ce chiffre reste nettement inférieur à la moyenne mondiale de 49 %. En outre, 44 % pensent que l’IA aura un impact favorable sur les emplois et les secteurs au cours des cinq prochaines années. Cependant, 13 % des travailleurs belges craignent devoir changer de métier ou de secteur en raison de l’IA.

Les Belges sont particulièrement enthousiastes quant au rôle de l’IA dans les avancées scientifiques et l’amélioration des soins de santé. Ainsi, 63 % s’attendent à une influence positive sur la science et 64 % sur la médecine. Des applications prometteuses sont également envisagées dans l’éducation (52 %), la cybersécurité et l’agriculture (46 % chacune).

Près de sept Belges sur dix déclarent utiliser l’IA dans leur travail, principalement pour la rédaction (72 %), la résolution de problèmes (66 %) et le traitement de longs documents (64 %). Le brainstorming (63 %) et l’analyse d’informations complexes (56 %) complètent le top cinq.

À la maison, près de la moitié des Belges voient aussi des opportunités pour l’IA dans les tâches quotidiennes. Ainsi, 65 % sont enthousiastes quant à son utilisation pour rechercher des informations en ligne, et 56 % y voient un potentiel comme soutien scolaire pour leurs enfants.

L’enquête, menée en ligne par Ipsos en collaboration avec Google, s’est déroulée du 17 septembre au 8 octobre dernier auprès de 1 000 adultes belges âgés de 18 ans et plus.

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