Le 7e Centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) de notre pays a été inauguré officiellement lundi à l'UZ Leuven en présence du ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) et de la Secrétaire d'Etat à l'Egalité des Chances. Les victimes de violences sexuelles pourront s'y rendre 24h/24 dès mercredi pour des soins médicaux, un soutien psychologique ainsi que des examens médico-légaux.
Toute personne qui a été confrontée à une agression, un viol ou une tentative de viol peut se rendre au centre de Louvain. Il sera également possible de déposer plainte pour toute personne qui le souhaite mais ce n'est pas une obligation. Jusqu'à présent, les patients pouvaient se rendre aux urgences de l'UZ Leuven pour un examen de dépistage après avoir déposé une plainte. Dans le nouveau centre, tout le monde recevra les soins nécessaires, même ceux qui ne sont pas encore sûrs de vouloir porter plainte.
"C'est un grand progrès", explique Joke Wuestenbergs, coordinatrice du CPVS de Louvain. "En découplant examen de dépistage et dépôt de plainte, la victime a le temps de prendre une décision mûrement réfléchie. De cette façon, nous essayons d'atteindre plus de victimes et d'améliorer le faible taux de signalement après des violences sexuelles."
Le CPVS louvaniste se trouve pour l'instant au troisième étage du campus Gasthuisberg. Le centre déménagera à la fin de l'année dans un local permanent au sein d'un service spécialement équipé, à côté de l'entrée des urgences. Les six autres centres de notre pays se trouvent à Anvers, Gand, Roulers, Bruxelles, Charleroi et Liège. Trois autres ouvriront l'année prochaine à Namur, Genk et Arlon. Le gouvernement fédéral investit chaque année 11,7 millions d'euros dans ces centres.
