La CSC plaide pour un meilleur cadre légal autour des troubles musculosquelettiques

La CSC réclame une attention accrue et un meilleur cadre légal concernant les troubles musculosquelettiques (TMS), indique jeudi le syndicat. Ces troubles sont les problèmes de santé liés au travail les plus fréquemment rapportés, 62% des travailleurs belges disent souffrir d'au moins un problème lié à des TMS.

Le terme "troubles musculosquelettiques" englobe de nombreuses pathologies similaires qui frappent notamment les nerfs et les articulations. Les tendinites, l'arthrose, les lumbagos et les hernies en sont quelques exemples communs.

La CSC déplore une insuffisance du cadre politique existant et en veut pour preuve les chiffres élevés de signalements de TMS qui ne diminuent pas au fil des années. "En raison des lacunes de ce cadre politique, un tiers des malades de longue durée souffrent de TMS et 58% seulement des travailleurs souffrant de TMS pensent qu'ils pourront continuer de travailler jusqu'à l'âge de 60 ans", explique la CSC. "Faute de combattre suffisamment les causes des TMS sur le lieu de travail, le monde politique organise donc lui-même le basculement vers la maladie de longue durée".

Le syndicat plaide donc pour la création d'un volet dédié aux troubles musculosquelettiques qui permettrait notamment d'identifier les risques et de prendre des mesures de préventions. La CSC demande également une reconnaissance plus rapide des TMS comme maladies professionnelles. En effet, selon elle, le nombre d'agréments de TMS comme maladies professionnelles s'élève a peine environ 1.500 alors que le nombre de travailleurs malades de longue durée et souffrant de TMS avoisine les 150.000.

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